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Saturday, December 25, 2010

L'insurrection qui vient

Trois an de retard, mais avec mon intérêt ressuscité par la discussion en Allemagne j'ai finalement réussi à lire l'Insurrection qui vient écrit par un comité invisible. Quoi ajouter sur un tract politique qui a été si commenté (hier die taz, die FAZ und die SZ)? Quoi même penser d'un texte si tronqué et universel dans son choix de sujet?

J'ai été déçu pendant ma lecture, tous ces critiques avaient suscité une attente qui aurait peut-être été impossible à remplir. Pour moi le texte n'est pas autant basé sur un individuel (et cohérent) argument mais est plutôt une collection d'observations même si celles sont clairement perspicaces et révélateurs et très citable (voir mon compte de Twitter). Elles sont surtout d'un cynisme (ils, même moi, diraient plutôt réalisme) et composées avec un esprit critique, que j'adore. Le problème pour moi a été qu'ils combinent cette description du monde d'aujourd'hui avec une prophétie de l'insurrection qui viendrait qui est d'une naïveté frappante et simplement peu crédible.

L'ironie de la situation, les auteurs célèbrent la violence des banlieues de 2005 peut-être ils seraient contents avec celle de 2010 à Lyon aussi, mais ils ne semblent pas réaliser qu'eux (les auteurs) font partis de ce système discriminatoire et oppressive contre lequel les banlieusards s'expriment, un système qui ne leur donnent pas les mêmes opportunités que précisément les auteurs de ce tract. Ceux-ci comptent profiter du système en demandant des bourses d'université et vivant d'elles! Ils veulent se rencontrer avec des autres révolutionnaires et discuter stratégie dans les autres métropoles internationales! En sommaire ils ne semblent pas réaliser qu'ils n'ont rien a voir avec un jeune sans bac qui exprime sa colère contre la société qui lui montre ce qu'elle a sans lui donner une vraie possibilité de l'acquérir.

Ils attaquent au contraire leurs (a priori) alliés naturels les bobos de la décroissance, de la consommation bio et d'une vie saine tout court. Le problème avec cela évidemment est que j'ai du mal à voir comment ils diffèrent de ceux qu'ils critiquent. Des bobos contre leurs grés si vous voulez, comme moi vraiment. Leurs rendez-vous internationaux, leurs bourses cela ne ressemble-t-il pas à la vie des adhérents de bio et d'Apple? (Car "Apple et la décroissance s'entendent curieusement sur la civilisation du futur.")

Finalement, qu'est-ce que c'est leur remédie aux problèmes mondiaux ou plutôt sociétaux? La violence (Meinhof: "und natürlich kann geschossen werden"), l'exploitation des structures existantes tout ce qui mènerait vers une utopie anarchiste où les inconnus se parlent et où les communes s'organisent eux-mêmes afin d'assurer approvisionnement des gens. Faut-il même la commenter cette utopie? Comment peut-on revenir à une société pre-industriel où chacun contribue ce qu'il peut ou sait faire pour le bien être de tous sans stimulant monétaire vu qu'on habite dans un monde dominé par des métropoles géantes sans des liens familiales d'un autre époque? A-t-elle jamais existé cette utopie d'ailleurs? N'était-elle pas une société raciste, répressive envers des femmes, guerroyée?

Je suis loin d'être impressionné honnêtement. Le document est un trésor de citations, de pensées et analyses pertinentes mais il n'est pas un argument politique cohérent ni propose-t-il quoi que soit réaliste comme soulagement pour une situation déplorable (une société consommatrice, superficielle, discriminatoire, inégale, exploitatrice et destructrice) que ses auteurs critiquent avec raison.

Monday, December 20, 2010

Mosquitoes

Slowly but surely I am working my way through the Faulkner canon. Now Mosquitoes, one of his earliest novels, only the second one published in fact. Eve more so than Faulkner's third novel Sartoris it is clear that Mosquitoes was not written by the author that found his voice in his later works. There are hints of it here and there, the philosophizing and theorizing on what happened and why. Yet, for the most part this Faulkner is much less of what makes him himself and so mythical later on. Much of the book is based on dialogue for example and not the extended reported dialogues or monologues of later books that allow for so much more twisting and turning within the protagonists' thought processes.

What was striking about Mosquitoes, negatively I dare say, is the portrayal of women which Faulkner proposes here. First of all are most of his active characters (Quentin Compson, Thomas Sutpen, Lucas Beauchamp...) men of course, women are objects only in most of his writing. Here they remain objects while being actors also. This, from a feminist point of view, leads to a deplorable portrayal of women as selfish, vain, really kind of stupid and erratic. There might be one, semi-sensible woman part of this novel, yet she of course is alone and desperately looking for a man, any man really. The starkness of this portrayal is really quite ridiculous from today's point of view and Faulkner being Faulkner I cannot hold a grudge against him for It. Yet, it's too blatant an issue in this novel to ignore it. Men in a way are not necessarily portrayed as better human beings, but rather as failed yet intelligent ones. That means where the women don't think and act stupidly, men do so as well but against their better judgement.

Mosquitoes thus is mainly of interest as the early work of a great writer who has penned an interesting novel not yet on the level of where he will be a few years later. Stemming from the pen of anyone else, this review would focus more onto the novel's strengths because it is a beautiful read still just overshadowed by what was too come.

Finally, a completely baseless hypothesis. I wonder whether Sartre's Mouches were inspired (for the title alone) by this novel. Ever since I read Le Sursis, I've mentally associated the two and it would seem to make sense for Sartre to turn the constant annoyance of the mosquitoes in Faulkner's novel to a play of his own. Or maybe not, but somehow it made sense when I came up with it.

Thursday, December 16, 2010

Andernorts

Ein merkwürdiger Zufall, wie ihn das Leben so oft spielt. Ich kaufte mir nach einer Rüge eines Freundes, daß ich nicht genug moderne Literatur lesen würde, einen ganzen Packen (3-4) Bücher von jüngeren (bzw noch lebenden was ja für mich schon ein Fortschritt ist) Autoren, welche positiv in den Medien bedacht worden waren und mich ansprachen. Doron Rabinovici Andernorts also, ein österreichischer Jude aus Wien. Rabinovici ist neben seiner Autorentätigkeit Historiker und verfasste seine Doktorarbeit über die erzwungene Zusammenarbeit Wiener Juden mit der Gestapo in der Fahndung im Untergrund lebender anderer Juden, ein Thema (siehe den oben erwähnten Zufall) mit welchem ich insofern einigermaßen bekannt bin als daß die Nazis die gleiche Taktik später in Berlin anwandten und ich hierzu bereits eine Doktorarbeit las.

Lange Rede, kurzer Sinn. Ein Autor mit einem interessanten kulturellen Hintergrund also, akademischem Interesse obendrein. Andernorts entspricht nun ironischerweise wenig dem hier jetzt aufgebauten Drohbild, sondern ist eher als angenehmer Unterhaltungsroman zu bezeichnen. Auch wenn der Hauptdarsteller das literarische Zerrbild des Autors ist und dieser sich sicherlich hier mit seinem österreichisch-jüdischen Erbe bzw Leben auseinandersetzt, so tut er dies doch in einer sehr aufgeschlossen und lockeren Weise. Vielleicht ist sein Roman pädagogisch zu verstehen und soll Leser ansprechen, welche vor ähnlichen Thematiken bzw Autoren sonst eher zurückschrecken. Ich weiß es nicht. Ein lohnenswerter, schnell gelesener Roman in jedem Fall.

Wednesday, December 08, 2010

Le Coeur des enfants léopards

Le reproche le plus pertinent de néocolonialisme qu'on peut faire aux français même ceux qui condamne le Françafrique et toute intervention dans le genre de Sarkozy à Dakar en 2007 est qu'ils ne lisent très peu de littérature francophone qui ne soit pas franco-français. Une petite phrase dans Le Monde de livres il y a quelques mois m'a fait remarquer cela et je l'ai dû affirmer à plusieurs reprises depuis. Comme (trop) souvent en découvrant une trou de connaissance de mon part j'ai essayé de m'y mettre un peu. Cela m'a fait découvrir des auteurs comme Kateb Yacine ou Ahmadou Kourouma. Cette fois ci, c'est Wilfried N'Sondé alors et Le Coeur des enfants léopards.

N'Sondé est un cas particulier dans le sens qu'il est né en Congo-Brazzaville, mais a grandi en France. Aujourd'hui, et depuis 18 ans, il habite à Berlin où il se sentait plus confortable comme étranger qu'en face du traitement comme étranger en étant français à Paris (taz). D'une façon assez drôle il pose des problèmes d'identification similaire aux auteurs habsburgiens que j'ai lu récemment.

Son livre est un cri de rage et d’amour (afrik.com). L'histoire d'un jeune banlieusard qui se retrouvent dans le prison complètement défoncé et bourré et qui laissent dans une longue monologue intérieur à peine interrompu par des changements de perspective passé sa vie devant soi. Il est partagé entre son arrière-plan africain représenté par un ancêtre donnant du conseil et sa vie en France représenté par la fille qu'il aime, entre ses vieilles habitudes de banlieue et le début de ses études.

Le lecteur se voit emballer dans cette monologue, incapable de s'en détacher, sans doute pas toujours d'accord avec le protagoniste mais ressentant sa peine et sa détresse. C'est un sort de La Haine littéraire en plus intelligent et réfléchi. Le seul reproche qu'on peut faire à l'auteur est la perplexité (pauvre traduction pour Hilfslosigkeit) avec qu'il laisse son lecteur à la fin. Si c'est ça la vie pour certains-uns (et sans doute beaucoup trop), que faut-il faire contre?

Saturday, December 04, 2010

The Bridge on the Drina

For once neither of my usual trilingual fare but a Yugoslav (Bosnian?) author writing in Serbo-Croat. Ironically, he is nonetheless comparable to my most recent trend of Habsburgian authors reflecting on the disappearance of the country of their youth (Ernst Weiss, Joseph Roth). Except that he is completely different of course. I hope this beginning has been sufficiently confusing by now. Ivo Andrić is an author (and diplomat before that) born in Bosnia who spent his formative years in the Austro-Hungarian Empire, getting his PhD in Graz for example. Yet, as a Yugoslav nationalist, he is imprisoned during the First World War by the Austrians (or Hungarians or, most fitting, simply the army). Thus, while he was in way shaped by the same forces which affected the aforementioned German-language, he drew almost the opposite conclusions from them. His writing does not reflect a longing for a glorious (glorified?) past, but rather a potential such future even while coupled with a loss of identity which occurred earlier (namely, the disappearance of the Ottoman Empire from the Balkans).

In The Bridge on the Drina Andrić recounts the history of a bridge which the Ottomans had built near Višegrad crossing the Drina and the fate of the accompanying town. Said town is populated by Christians, Muslims, and Jews; Serbs and Turks; Askhenazi and Sephardim. With the withdrawal of the Ottoman forces, the Austrians and Hungarians move in as well. Even an Italian makes his living there. Yet, Andrić gives a hard to read tableau of this truly European melange. His groups live next to one another, not with each other, they rarely intermingle, try to hold on to their customs in the face of change, and fail even at that.

This is a book hard to judge, even harder to describe. Literary speaking I was not enamored with Andrić's writing (or the translation thereof). There is no story which the reader latches onto, not even many recurring characters. Rather the novel at times seems like literary equivalent of a documentary. Never trying to excite or to truly captivate the reader, but to inform him, to give him an understanding of the Babel that Bosnia was (and is?). It is not an easy book to enter into, but one that slowly grows on one and rewards the obstinate reader at the end.

Sunday, November 28, 2010

Berlin, deux temps trois mouvements

Malheureusement j'ai laissé trainé la critique de ce petit livre beaucoup trop de temps et sans les impressions immédiates cet exercice ne vaut plus beaucoup trop souvent. Berlin, deux temps trois mouvements d'une certaine manière est une déclaration d'amour à Berlin de quelqu'un qui y a vécu (1985-1991) et qui se connait dans son histoire littéraire et intellectuelle avec une lucidité qui est impressionnante. D'une autre manière on pourrait réclamer que le livre sert comme guide touristique pour les sophistiqués qui ne voient pas l'intérêt du guide de masse du voyageur supposé individuel (Lonely Planet).

Je me suis bien retrouvé dans un livre qui décrit un Berlin que je connais à peine (à cause de mon âge à l'époque) mais dont je retiens un vif souvenir de mon adolescence qui se passait au même temps que la disparition de ce Berlin. Beaucoup de nostalgie, un peu de tristesse et d'amertume et le doute si - autant que je voudrais bien revenir vivre dans ma ville natale ('meine einstige Bleibe nicht meine Heimat' frei nach Peter Handke) de nouveau - je devais le faire simplement parce que cette ville à laquelle je tiens n'existe plus.

Berlin, en somme, est en train de devenir une ville comme les autres. D'où qu'on pourrait se détacher. Ou ne plus y poursuivre, dans une nostalgie troublé, que le souvenir de ce qui en faisait l'altérité, la violente, irrémédiable et dramatique originalité.

Sunday, November 14, 2010

Der arme Verschwender

So langsam werde ich anscheinend zum Experten deutschsprachiger Exilliteratur, - Joseph Roth, Georg Glaser, Walter Mehring - jetzt also Ernst Weiss: Der arme Verschwender. Ähnlich wie bei Joseph Roth ist es fast unmöglich zu etablieren, welches nationale Prädikat man ihm eigentlich anhängen soll. Deutscher Muttersprache, im österreichisch-ungarischen Prag geboren, in den Zwischenkriegsjahren in Berlin lebend, als Jude flüchtete er 1933 über seine Heimatstadt nach Paris. Ein deutschsprachiger Autor also und ein schönes Beispiel der Unmöglichkeit simplifizierender nationaler Definitionen. Weiss beging tragischerweise am 14. Juni 1940, dem Tag des Einmarsches der deutschen Truppen in Paris, Selbstmord und verstarb einen Tag später.

Sein Roman aus den dreißiger Jahren befasst sich kaum mit den politischen Themen seiner Zeit, sondern eher mit dem Schwierigkeiten der vorhergehenden Jahre. Sein Protagonist, der arme Verschwender, ist ein junger Mann als Sohn eines erfolgreichen Arztes aufwachsend, welcher trotz aller Bemühungen es nicht schafft seine Familie zu stabilisieren und zum Erfolg zu kommen. Er leidet unter den Widrigkeiten seiner Zeit, dem Ersten Weltkrieg, den sozialen Normen, dem Egoismus seiner Zeitgenossen und dann der wirtschaftlichen Umstände der Nachkriegsjahre. Er ist in dieser Hinsicht Symbol einer Generation, welche es nicht schafft den wirtschaftlichen und sozialen Rang ihrer Vorfahren zu bewahren und kann herin mit dem Protagonisten von Roths Radetzkymarsch verglichen werden. Auch wenn Weiss also die sozialen, wirtschaftlichen und politischen Umstände seines Helden kaum detailliert schildert, zeigt er ihre harsche Natur alleine durch die Schilderungen seiner (Miß)erfolge auf.

Ein fesselnder Roman, den ich innerhalb zweier Tage verschlang und der mir ein weiteres Mal einerseits die Verkrustung des Habsburger Reiches vor dem 1. Weltkrieg aber andererseits die hohe Qualität seiner Schriftsteller bewies.

Monday, November 08, 2010

Civil War Stories

Ambrose Bierce's short stories reflecting his experiences in the American Civil War are reminiscent of Poe's or Twain's stories, yet they are darker than the former's and more sarcastic than the latter's. Bitter Bierce, as he was known, combines an interesting life (he served in the Civil War, lived in England for a while, worked as an upright journalist fighting big business, and finally simply disappeared in the throes of the Mexican Civil War while following Pancho Villa's troops) with a taste for the death, suffering and the grotesque. His characters kill their relatives or die randomly while enjoying themselves behind the front. Yet, his characters also display a pride and sense of duty (whatever the cause) that Bierce mocks while also respecting even admiring it. His stories are thus confounding in their contrast of harsh, gruesome endings, their lack of a moral juxtaposed with the moral integrity and unbending, exaggerated to become almost stupidity, character of his personages.

Monday, November 01, 2010

L'Armée de ombres

L'Armée des ombres de Joseph Kessel paraît plus connu comme film que dans sa version écrite, pourtant l'originale. Kessel décrit (en 1943) la vie de et dans la résistance. Les conditions dures de la vie de ceux qui s'y sont engagés, la cruauté des allemands, le danger dans lequel couru des résistants au quotidien. J'ai trouvé son récit plat au début, simplement à cause du fait que j'avais l'impression que Kessel s'engageait trop comme écrivain officiel de la résistance. Selon lui, il n'y a ni animosité (entre gaullistes et communistes par exemple) ni une opposition importante française à la résistance. Dans les deux cas on sait que le contraire a été vrai évidemment et surtout sa manière de prétendre que (presque) chaque français aurait volontairement aidé des résistants m'a enragé dans sa fausseté. Surtout quand Kessel laisse raconter ses propres protagonistes qu'il y a toujours si peu de gens pour autant de travail de résistance. Mais pendant ma lecture je me suis mis de plus en plus dans les anecdotes racontées et dans l'héroïsme indéniable de ces gens. Le livre a été écrit en 1943, Kessel n'aurait pas pu se plaindre du manque de soutien apporté à la résistance et la création du mythe français de la résistance nationale et universelle ne peut pas trop lui être reproché quand même. D'une certaine façon le bouquin doit être lu non comme un romain mais comme un récit journalistique d'un groupe de gens luttant pour un but et s'y consacrant entièrement. Surtout le monologue intérieur de la personnage principale du livre sur le sens ultérieur de la résistance a été instructif dans ce sens. Je voudrais bien savoir combien de liberté avec les faits Kessel s'est permis, mais son récit reste fortement impressionnement au final.

Sunday, October 31, 2010

Laubsturm

Gabriel García Marquez Laubsturm ist eine kurze Novelle, welche Teil der von meinem Großvater mir vererbten Büchersammlung ist. Es ist ein sehr ansprechendes Buch, vor allem in seiner Erzählweise aber auch in seiner nüchternen und trotzdem sentimentalen Betrachtung des menschlichen Daseins. Diese Kombination scheint nicht möglich zu sein, ist es aber, sie erinnert mich auch stark an meine Lieblingsautoren, romantisierende, die Vergangenheit glorifizierende Schriftsteller, welche Grausamkeiten wiedergeben. Marquez erzählt hier wenig an Aktion, drei Generationen einer Familie sitzen in einem Zimmer und wachen am Sarg eines Toten und während nichts passiert erzählen diese drei in ständig wechselnden Erzählperspektiven wer sie sind und was sie in ihrem Leben getan haben und vor allem wie unterschiedlich sie die gleiche Angelegenheiten wahrnehmen.

Ich habe ja bisher nicht viel lateinamerikanische Autoren gelesen (eigentlich nur Marquez, Neruda und Donoso) war aber dafür jedes Mal sehr angetan. Vielleicht doch einen Grund mein Spanisch ein wenig aufzubessern (oder auch, weniger euphemistisch, damit beginnen es zu lernen).

Wednesday, October 27, 2010

Die Mutter

Maxim Gorki scheint, so weit ich das nach der oberflächlichen Lektüre zweier Artikel verstehe, oft als treuer kommunistischer Schreiber kritisiert werden. Er gilt als ein Schriftsteller der den sozialistischen Realismus prägten sich aber durch seine ideologische Treue intellektuell selber im Weg stand. Ich bin mir nicht sicher, ob ich dieser Meinung, nachdem ich Die Mutter gerade beendet habe, beistimmen kann.

Gorki ezählt in diesem Roman die Geschichte einer älteren Frau, welche in ihrem ganzen Leben von ihrem Mann und indirekt vom industrialisierten-kapitalistischen System mißhandelt wurde. Nach dem Tod ihres Mannes, wird ihr Sohn zu einem führenden Sozialisten und reißt in seinem Bugschwall seine Mutter mit. Sie wird glücklicher, gebildeter, lernt eine neue Umgebung kennen und schätzen, sie verändert von Grund auf ihr Leben am Ende desselben.

Diesen Weg zeichnet Gorki für uns nach mit all seinen Nebenfiguren, Revolutionären und solchen die es erst noch werden wollen. Sicherlich sind seine Charaktere holzschnittartig, sein Menschenbild naiv. Kaum eine Romanfigur entwickelt eine Persönlichkeit und mit wenigen, kaum genauer geschilderten, Ausnahmen sind alle Menschen gut und dem Sozialismus über aufgeschlossen. Das, was man ihnen noch vorwerfen könnte sind Unwissen und Feigheit, aber in beiden Fällen genügt ein kleiner Ruck und der Mensch weiß, wo er stehen muß.

Aber Die Mutter ist mehr als dieses sozialistische Wandgemälde, er beschreibt auch eine historische Wahrheit oder eher historische Wahrheiten. Einerseits das Leben Leiden der arbeitenden bzw Landbevölkerung im Russlan des frühen 20. Jahrhunderts, welches in seiner Kastenhaftigkeit schreckenserregend ist. Andererseits die Hoffnung und das Vertrauen, welches viele Menschen angesichts der eben zitierten Umstände in de Sozialismus legten, ihre Überzeugung, daß dieser zu einer utopisch gerechten und egalitären Gesellschaft führen würde. Nein, natürlich irrten sie sich, aber wer kann ihnen ihren Utopismus verdenken angesichts der Staatsgewalt gegenüber simpler und friedlich vorgetragenen Forderungen? Das Porträt, welches Gorki von diesen Verhältnissen zeichnet, ist überzeugend und stimmig, so deprimierend es auch sein mag.

Letztlich bleibt anzumerken, daß einige Anmerkungen verschiedener Charaktere durchaus auf die möglichen Konsequenzen einer Revolution hinweisen. Auch wenn das Ausmaß des später folgenden Blutbades sowohl Gorki als auch seine Romanfiguren geschockt hätte, zeigen sie trotzdem, daß sie sich der Gefahr bzw der Möglichkeit eines solchen Ausgangs durchaus bewusst sind. Nur glauben sie ja einerseits an die darauf folgende Utopie und andererseits bleibt festzustellen, daß si ja kaum andere Möglichkeiten ergreifen können angesichts ihrer Unterdrückung.

Ich habe selten einen Roman gelesen, welcher in diesem Maße von der Geschichte eingeholt wurde, welcher in diesem Maße desavouiert wurde. Aus heutiger Sicht sind viele der Annahmen und Hoffnungen der Charaktere abwegig, ja abstrus und grausam, aber Die Mutter ist ein Kind ihrer Zeit. Sie muß in den Maßstäben ihrer Epoche beurteilt werden und wenn man dies berücksichtigt ist es aufschlußreicher, lohnenswerter, ja großer Roman.

Sunday, October 24, 2010

Europe blog

I have started writing on another blog over at the Foreign Policy Association. You can find said new blog here: http://europe.foreignpolicyblogs.com/

Sunday, October 17, 2010

Caramelo

While not really Tex-Mex, Sandra Cisneros who is Mexican-American and now lives in San Antonio (after having grown up between Mexico City and Chicago, seemed to fit my stint in Austin quite well. I hadn't read any chicano literature before and was curious to see how I would be able to relate to it. I needn't have worried. Cisneros' Caramelo seems to some extent mirror her life's writing, she tells of growing up neither Mexican, nor American, as the only girl in a family of seven kids, not to forget living in near-poverty. Her book is more than a coming-of-age story though, it mixes the life stories of not just her young protagonist, but also her father, (especially) her grandmother, her grandfather and (limitedly) other members of her family. Throw in some tidbits of Mexican and US border history that I was little aware of and you have a fascinating tale spun by an interesting writer immersing her English with Spanish words and sentences.

Monday, October 11, 2010

Das christlich-jüdische Erbe

Es ist schon ein Kreuz mit der Zeit, da leiste ich mir ein relativ teurer Auslandsabonnement um auch in Frankreich in Papierform auf dem Laufenden zu bleiben, was in Deutschland so an Wichtigem passiert, und dann muß ich mich über die ständige Beweihräucherung Helmut Schmidts oder andere Artikel ärgern. Auch dieses Wochenende wieder.

Ulrich Greiner kommentiert Bundespräsident Wulffs Versuch den Islam als Bestandteil Deutschlands zu bezeichnen. Wo kommen wir denn da auch hin! Nein, so platt ist Herr Greiner natürlich nicht, aber irgendwie sagen tut er das schon und seine Argumente hierfür sind so löchrig wie immer bei diesen nationalgläubigen Propheten (ok, jetzt werde ich polemisch, tut mir leid, aber nationalgläubig muß man ja schon sein, um einen solchen Artikel zu schreiben).

Was also meinte Wulff?

"Das Christentum gehört zweifelsfrei zu Deutschland, das Judentum gehört zweifelsfrei zu Deutschland, aber der Islam gehört inzwischen auch zu Deutschland." Der Atheismus sicherlich auch, aber den erwähnt er nicht. Was wäre nun sonst daran auszusetzen? Greiner meint, "er verwischt auf ungute Weise die Unterschiede. Das würde, wenn er recht hätte, darauf hinauslaufen, dass wir nicht mehr in gewohnter Weise von der christlich-jüdischen Kultur, aus deren langer Tradition wir kommen, sprechen dürften." Da ist die FR schon weiter:

Die aktuellen Ausflüge von CDU-Politikern in die deutsche Kultur- und Religionsgeschichte betrachtet der Frankfurter Erziehungswissenschaftler und frühere Direktor des Fritz Bauer Instituts, Micha Brumlik, als wohlfeile Rhetorik. Man habe sich hierzulande aus Gründen der politischen Korrektheit angewöhnt, von christlich-jüdischer Tradition zu sprechen. Dabei werde nur allzu leicht übersehen, dass die Juden in Europa über lange Zeiten hinweg sehr unter dem Christentum gelitten haben. „Wenn man fragt, ob es eine deutsch-jüdische Symbiose gegeben habe, so muss die Antwort lauten: Nein“, sagte Brumlik der Frankfurter Rundschau.

[...]

Die Bezugnahme auf die christlich-jüdische Tradition stellt für Brumlik eine euphemistische Verkürzung der Geschichte dar. Eine hegemoniale christliche Kultur habe es in Deutschland nicht gegeben.


Greiner versucht dann hanebüchener Weise einen Zusammenhang zwischen Gewaltenteilung und Christentum aufzubauen:
Die[...] Gewaltenteilung geht zurück auf das Alte Testament, in dem die Propheten als Sprecher Gottes den weltlichen jüdischen Herrschern oftmals in den Arm fallen. Sie gipfelt in dem Satz von Jesus: »Mein Reich ist nicht von dieser Welt.« Sie findet ihre Ausarbeitung bei Augustinus und seiner Lehre von den zwei Reichen. Es war der Augustinermönch Luther, der diesen Gedanken gegen eine Kirche stark machte, die ihn vergessen und die politische Gewalt usurpiert hatte.

Also, die Kirche hatte die Gewaltenteilung zwar ca 1,500 Jahre ignoriert, aber es ist natürlich trotzdem eine urchristliche Idee. Alles klar.

Und weiter im Text:
Und wer im Grundgesetz [...]liest, der findet zwei Sätze, die unser Selbstverständnis ebenso lapidar wie grandios enthalten: »Die Würde des Menschen ist unantastbar« (Artikel 1.1) und »Die Freiheit der Person ist unverletzlich« (2.2). Sie sind nicht denkbar ohne jenes Verständnis von der uneingeschränkten Verantwortlichkeit der Person, das seine Wurzeln in der Philosophie der Antike hat und schließlich in der Aufklärung zu neuer Entfaltung kam.

War denn die Antike jüdisch oder christlich? Ich bin mir da gerade nicht mehr wirklich sicher.

Was soll man da noch groß dazu sagen? (Fast) Alles was die westliche oder deutsche Kultur heutzutage ausmacht wurde doch letzten Endes gegen das Christentum errungen - die Gleichberechtigung der Frauen, der Schutz von Minderheiten, die sexuelle Freiheit des Einzelnen, der Individualismus (was mach auch immer davon halten mag). Einige moralische Grundsätze gibt es vielleicht noch, aber ob die nicht vielmehr universal sind und in anderen Religionen im gleichen Maße erhalten sind, muß mir auch erst mal noch jemand beweisen.

Das Ihr nicht wollt, daß der Islam Teil Deutschlands sei mag ja legitim sein (also für Euch, nicht für mich), aber dann laßt Euch doch bitte ein paar vernünftigere Argumente einfallen als diese ewige Leierei von den angeblich so prominenten jüdisch-christlichen Traditionen.

Monday, September 27, 2010

De la démocratie en Amérique I

De la démocratie en Amérique de Tocqueville est sans doute parmi le plus grand (et plus connu) œuvre de la littérature sur la politique. Étant, en sort, un spécialiste des États-Unis, vivant en France, il paraissait évident de le lire et, même si je n'ai que lu le premier livre de deux, l'exercice a valu son coût déjà. Je ne me permettrai pas ni la vanité ni le temps ici d'analyser ou critiquer un tel classique de 600 pages, mais je voudrais bien faire quelques commentaires.

D'abord il faut dire que la deuxième partie de ce premier livre a été infiniment plus intéressante et pertinent que la première. Cela à cause du fait que Tocqueville dans sa première partie donne surtout une description du système politique américain, vu ma connaissance importante (si je peux me permettre ce mot), ayant lu la constitution américaine plusieurs fois et les Federalist Papers en détail, il y avait peu d'aspects nouveaux dans cette partie pour moi.

La deuxième partie où Tocqueville interprète plus, analyse des mœurs, devient sociologue au contraire est une lecture fascinante même presque 200 ans après ce texte a été écrit. Ses analyses de la situation des trois ethnies américaines (blanc, noir et indiens), ses prévisions et croyances sur l'avenir et la présence des États-Unis reste pertinents aujourd'hui toujours. Cela même s'il se trompe assez brutalement dans certains cas - la législative gagnant du pouvoir face à l'exécutive, l'état face au gouvernement fédéral, la démocratie comme dictature de la majorité (voire des pauvres).

Et sans quelques citations - parfois tout simplement justes, parfois ironiques et fausses.:
Il n'y a, en général, que les conceptions simples qui s'emparent de l'esprit du peuple. Une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe.

Aux États-Unis {...] le pauvre [la majorité] gouverne. - Cruellement faux aujourd'hui évidemment.

Comment nier l'incroyable influence qu'exerce la gloire militaire sur L'esprit du peuple? Le général Jackson, que les Américains ont choisi deux fois pour le placer à leur tête, est un homme d'un caractère violent et d'une capacité moyenne.

N'amenez pas l'Américain à parler de l'Europe, il montrera d'ordinaire une grande présomption et un asez sot orgueil. Il se contentera de ces idées générales et indéfinis qui, dans tous les pays, sont d'un si grand secours aux ignorants. - Il faut admettre que l'inverse est vrai pour les Européens et les États-Unis.

Le negre n'a point de famille, il ne saurait voir dans la femme autre chose que la campagne passagère de ses plaisirs, et, en naissant ses fils sont ses égaux. - Tocqueville dans la piège raciste.

Ou je me trompe étrangement, ou le gouvernement fédéral des États-Unis tend chaque jour à s'affaiblir. - Oui, il s'est fortement trompé.

L'Amant

L'Amant de Marguerite Duras. Prix de Goncourt en 1984 (et alors le deuxième lauréat que j'ai lu après Jonathan Littel). Duras y raconte son enfance en Indochine colonisé dans les années 1930 à travers une jeune protagoniste de 15 ans. Il est clair qu'elle (l'auteure) s'est largement inspirée de sa vie au même temps, comme toujours dans ces romans, il est beaucoup moins évident combien le bouquin doit à l'imagination.

La jeune protagoniste parle surtout de son premier amant qui elle trouve à travers la frontière raciale et sociale qui séparait les européens des asiates en ce temps et cet endroit. On trouve tout un mélange de sensation difficile à différencier dans cette relation. L'homme est riche, la fille vient d'une famille pauvre et se faisait habiller provoquant par sa mère pour des raisons sinistres; l'homme est chinois et la relation échoue finalement à cause du racisme venant de ce côté et pas (seulement) des européens; l'homme, finalement, est beaucoup plus âgé que la jeune fille. Duras soulève des questions dans le lecteur sans qu'elle les résout (ou peut-être elle ne les voit même pas comme des questions).

Le livre n'est pas seulement celui d'un amour interdit, mais décrit plutôt le début de la vie adulte de sa protagoniste. Elle se positionne dans sa famille, envers son frère aîné haïné et le cadet aimé, sa mère protectrice mais pauvre, seule et proxénète d'un certain sens.

Composé des courtes paragraphes sans liaison ou chronologie L'Amant est difficile d'entrer dedans mais très remarquable une fois qu'on l'est. Le seul aspect dérisoire pour moi a été la concentration absolue portée sur la jeune fille, certains autres personnages (le frère cadet surtout) restent très flous et sans que le lecteur (voire moi) les comprends tout a fait.

Der gernegroße Nick

Die Zeit geht Sarkozy direkt an in ihrer aktuellen Ausgabe. Als solches gibt es da wenig dagegen zu sagen - ethnisch-begründete Ausweisungen, die Woerth-Bettencourt und der wiederholte Missbrauch des Geheimdienstes um nur die nicht inhaltlich begründeten Skandale zu erwähnen - und ich bin der letzte der sich zum Verteidiger des französischen Präsidenten aufschwingen wird. Dennoch einige kritische Anmerkungen, da inhaltliche Unsauberkeiten in diesem Themenbereich oft zu selbstbeweihräuchernden - oder auch einfach: falschen - Interpretationen führen.


Sarkozy bedient jene antieuropäischen und xenophoben Reflexe, die für Merkel und ihre modernisierte CDU tabu sind.

Stimmt wohl in Bezug auf die CDU (also die CSU ausklammernd) aber auch da nur für die xenophoben Reflexe (und selbst dies gilt nur mit Einschränkung in Anbetracht der schnell beendeten Diskussion über die von wirtschaftsnahen Politikern geforderte verstärkte Immigration - 'man solle entstehende Arbeitsplätze erstmal mit den hiesigen (deutschen) Arbeitslosen füllen'). Der angebliche antieuropäische ist um einiges weniger nachvollziehbar, Sarkozy hat sich schließlich schnell von den Kommentaren seines Ministers Lellouche distanziert, welcher die Kommission als Hüterin der Europäischen Verträge direkt angegriffen. Wer nun an die deutsche Diskussion um finanzielle bzw monetäre Hilfe denkt und an die Resistenz der deutschen Regierung früh, entscheidend und nachhaltig (institutionell!) in dieser Krise einzugreifen, sieht sich mit der Tatsache konfrontiert, daß Merkel Sarkozy auf der Messskala der Europa(un)freundlichkeit kaum übertrumpft; ja vielleicht sogar weniger interessiert als dieser an weiterer Integration ist (siehe die französischen und deutschen Positionen in Bezug auf die GASP sowie eine zukünftige stärkere wirtschaftliche und Steuerregulierung.


Von Einwanderern wird ausdrücklich 'Assimilation' verlangt.

Ausgerechnet Frankreich [...] ist auf die Völkerwanderung unserer Zeit nicht seelisch vorbereitet.

Beide Aussagen sind nicht wirklich falsch, aber leider sehr verkürzend ja verzerrend. Assimilation wird natürlich in Deutschland (und den meisten anderen Länder der westlichen Welt) auch verlangt, daß dies der falsche Weg ist, stimmt wohl, aber es macht aus Frankreich keinen besonders bemerkenswerten oder hervorzuhebende Fall. Die Völkerwanderung unserer Zeit endet ja aufgrund diverser (Abscheu erregender) EU-Richtlinien und Abkommen meist weiter im Süden und betrifft weder Frankreich noch Deutschland. Warum Frankreich auf diese nun aber schlechter vorbereitet sein soll als die Niederlande (Geert Wilders wohl bald in der Regierung), Schweden (eine rechtsextreme Partei neuerdings im Parlament!) oder Deutschland (Sarrazin, erinnert sich noch einer an die CDU-Polemik gegen die Doppelstaatsangehörigkeit?) ist mir nicht recht klar.

Wednesday, September 22, 2010

The Book of Basketball

Bill Simmons, the Sports Guy, is a phenomenon. I am not even sure I want to explain who he is at this point, I feel like you either know or you wouldn't care. Simply put he is a humorous columnist who from the perspective of a fan analyzes sports throwing in pop-cultural references for good measures. I used to religiously read his columns, especially the ones focusing on basketball, yet have semi-soured on him over the last year. His humor is a bit too repetitive, too simple and too American (fecal, the amount of girls one (should have) slept with in college) at times for me to thoroughly enjoy reading him as much as I used to do.

Yet, when he published his Book of Basketball I was of course content when a friend of mine handed me his second copy (danke). After having fought my way through the 700 pages of the book I have to admit that I've had my fill of Mr Simmons for a while. Politely put: his writing doesn't lend itself to a book format.

He is a columnist who at his best offers up a number of jokes, most of which (hopefully) work, and who succeeds to bring across his opinion in that manner. He really is an op-ed writer in that sense, one exclusively focusing on sports (and pop culture). Reading the Book of Basketball then is like going through 700 pages of columns. It takes a long time, one inserts quite a few breaks and one still becomes tired of it.

Additionally, Simmons is a big fan of lists - if I were a bit more intellectual, I'm sure I could come up with some kind of a joke along the lines of a an anarchy-dominated world being attempted to subdue to the order of a ranking, I will have to pass though - which makes for a quick, argument-provoking read normally. It becomes tedious when it involves the 96 best (NBA-)basketball players ever. Or the 20 best (NBA-)teams ever. Or (even worse) the creation of random cross-generational all star teams labeled according the players' respective periods (e.g. pre-championship Jordan, pre- and post-baseball Jordan).

I had a hard time even finishing this book and one glance at my reading list on this blog should let you know what kind of an exception that is. Simmons is not a bad writer per se and I will continue to devour his columns in order to distract me from whatever I am supposed to be doing at the same time. It's just that his style is really not suited for a book format especially one as massive as this one.

Monday, September 20, 2010

Wise Blood

Flannery O'Connor had always been something of a mystery to me. I had read one of her short stories years ago and been reminded of her importance as a southern writer countless times, yet never managed to simply read her. Her first novel Wise Blood, which I read in one sitting on a transatlantic flight back to Europe, was thus my first true stab at her writing and I have to say that I am torn. While I enjoyed the grotesque scenery and its protagonists - the seemingly blind preacher and his as innocent child, the crook and his perfection of the Church without Christ, - the plot - for me in any case, Wikipedia disagrees to some extent - was largely carried by the main protagonist's (Motes) inner struggle with religion or rather his attempts at shaking it. This kind of inner-religious struggle does not have to be a problem per se (see Joyce's version), yet I found it difficult in this case to relate to the main character of the novel. Literature if it is to have an effect on me has to deal with a universal problem subject, its regional or cultural setting matters little. Love, hate, war, fear, a wide variety of topics hold appeal for me in that sense, an inner struggle concentrating on religion is not amongst those. If one does not believe, how is one to relate to someone grappling with his belief? To put it shortly, I was far less impressed with O'Connor than I would have expected considering the reviews she had received from people whose taste I would usually trust.

Sunday, August 29, 2010

Wo warst du, Adam?

Mein zweiter kurzer Roman von Heinrich Böll in diesem Jahr (hier ist die Beschreibung des ersten) und ich muß sagen: „Ich bin sehr angetan.“ Wo warst du, Adam? ist eigentlich mehr eine Novelle und erzählt in mehreren kurzen Kapiteln vom Schicksal verschiedenster Teilnehmer bzw Betroffener des Zweiten Weltkrieges. Böll ist unglaublich deskriptiv und zurückhaltend, trifft kaum ein Werturteil über seine Protagonisten, schafft es aber trotzdem - oder gerade deswegen - die Monströsität des Krieges auch der Shoah darzustellen. Überrascht war ich von der Ähnlichkeit seiner Darstellung mit Hannah Arendts Banalität des Bösen:

„Sie war erstaunt, wie gelassen es in der Verwaltung des Todes zuging. Alles ging mechanisch, etwas gereizt ungeduldig: Diese Menschen taten ihre Arbeit mit der gleichen Mißlaune, wie sie jede anderer Büroarbeit getan hätten, sie erfüllten lediglich eine Pflicht, eine Pflicht, die ihnen lästig war, die sie aber erfüllten.“


Ein sehr schönes Buch. Das Motto vor dem Werk als solchem alleine überzeugte mich schon: „Eine Weltkatastrophe kann zu manchem dienen. Auch dazu, ein Alibi zu finden vor Gott. Wo warst du, Adam? „Ich war im Weltkrieg“.“

Saturday, August 28, 2010

Sarrazin kommentiert

*Ich bin kein großer Fan von Sekundärliteratur. Hier ist also der Vorabdruck von Sarrazins neustem Machwerk. Die Kommentare sind von mir. Den Text kopierte ich von dieser Website. Ich habe versucht überall, wo ich Fehler entdeckte bzw anderer Meinung war hierauf aufmerksam zu machen, aber ich konnte irgendwann nicht mehr, Sarrazin kotzte mich irgendwann zu sehr an. Er übertreibt, verstellt Tatsachen, zitiert nur ihm passende Statistiken und Beispiele. Dieser Text ist intellektuell einfach nicht ernst zu nehmen, die Tatsache, daß so viele Deutsche sich mit ihm solidarisieren, zeigt wohl nur die latenten Xenophobie und mangelnde Reflexion weiter Bevölkerungsschichten. Analog zu Hannah Arendts Überlegungen kann ich mich da wohl nur auf die Nichtteilnahme beschränken, denn wie soll man mit einem intellektuell nicht ehrlichen Menschen argumentieren? Ich hab keine Lust mir weiter meinen Tag von diesem Menschen versauen zu lassen, das Ganze ist einfach zu abstoßend

Es ist das Recht einer jeden Gesellschaft, selbst zu entscheiden wen sie aufnehmen will, und jedes Land hat das Recht, dabei auf die Wahrung seiner Kultur und seiner Tradition zu achten. Auch in Deutschland und Europa sind solche Überlegungen legitim, und sie werden ja auch zunehmend gestellt. Dabei kommt man um Urteile nicht herum, und es wäre auch ganz falsch, ihnen auszuweichen. Diese Urteile betreffen sowohl die Anforderungen, die wir an die Integrationsfähigkeit und Integrationsbereitschaft von Migranten stellen, als auch die Frage, wen wir überhaupt als Migranten akzeptieren wollen.

Für mich ist es wichtig, dass Europa seine kulturelle Identität als europäisches Abendland und Deutschland seine als Land mit deutscher Sprache wahrt [Warum ist das eigentlich wichtig? Ich bezweifele, ob er das vernünftig (oder auch rational und argumentativ) begründen kann.], als Land in Europa, vereint mit den umgebenden Franzosen, Niederländern, Dänen, Polen und anderen, aber auch mit deutscher Tradition. Dieses Europa der Vaterländer ist säkular (säkular: Trennung von Staat und Religion, von Politik und Kirche.) [wenn eine muslimische Landesministerin das Kruzifix in der Schule kritisiert gilt die Säkularität übrigens nicht mehr], demokratisch und achtet die Menschenrechte.

Soweit Immigration stattfindet, sollten die Migranten zu diesem Profil passen, beziehungsweise sich im Zuge der Integration anpassen. Ich möchte, dass auch meine Urenkel in 100 Jahren noch in Deutschland leben können, wenn sie dies wollen. Ich möchte nicht, dass das Land meiner Enkel und Urenkel zu großen Teilen muslimisch ist, dass dort über weite Strecken türkisch uns arabisch gesprochen wird, die Frauen ein Kopftuch tragen und der Tagesrhytmus vom Ruf der Muezzine (Muezzin: Gebetsrufer auf dem Minarett.) bestimmt wird. [Nochmal, warum eigentlich? Außer einem deutsch-rassistischen Superioritätskomplex finde ich keinen überzeugenden Grund.] Wenn ich das erleben will, kann ich eine Urlaubsreise ins Morgenland buchen.

Ich möchte nicht, dass wir zu Fremden im eigenen Land werden, auch regional nicht. Der gefürchtete Rechtsradikalismus wird nicht dadurch gefördert, dass wir unsere legitimen Präferenzen (Vorstellungen, Erwartungen, Wünsche) klar äußern und das politische Handeln nach ihnen ausrichten, sondern dadurch, dass wir die Dinge schleifen lassen. In kleineren Ländern wie Holland, Belgien und Dänemark ist das Gefühl der Bedrohung bereits stärker als in Deutschland. Darum sind dort die Diskussionen schärfer, die Einwanderungsgesetze strenger und rechtsnationale Strömungen haben stärker an Boden gewonnen. [Rechtsnationalismus kann nicht durch Schleifen lassen und schärferen Gesetzen und Diskussionen populärer werden. Entscheiden Sie sich Herr Sarrazin.]

Letzlich hat die Arbeitsmigration der sechziger Jahre eine neue europäische Völkerwanderung in Gang gesetzt, an deren Folgen wir laborieren. Heute wissen wir, dass Fabriken und Dienstleistungen wandern müssen, nicht die Menschen. [So ein Blödsinn, Deutschland braucht mehr Arbeitnehmer in vielen verschiedenen Sektoren. Gerade Dienstleistungen können ja gar nicht (immer oder nur selten) aus dem Ausland kommen (siehe: Haarschneiden, Kellnern, Bauarbeiten....)] Das abendländische Europa würde, alternd und schrumpfend, wie es ist, in seiner kulturellen Substanz auch gar nicht überleben. [Ohne Immigration. Genau. Also müssen wir Immigration begünstigen. Merkt der eigentlich wie er sich widerspricht?] Die geographische und kulturelle Grenze Europas ist dabei ganz klar am Bosporus zu ziehen und nicht, wie in verschiedenen Statistiken, an der türkischen Grenze zu Irak und zu Iran. [Warum? Thesen hinzuwerfen ohne sie zu begründen ist irgendwie so nutzlos.]

Heute leben rund drei Millionen Menschen türkischer Herkunft in Deutschland. Ihr Anteil an den Geburten ist doppelt so hoch wie der Bevölkerungsanteil und nimmt weiter zu. Aus heutiger Sicht war die Gastarbeitereinwanderung in den sechziger und siebziger Jahren ein gigantischer Irrtum: [Sie steigerten das Wirtschaftswachstum, senkten die Löhne und machten Deutschland dadurch zu der Exportnation das es heute immer noch ist und auf das Land auch noch stolz ist. Was für ein gigantischer Irrtum.] Großenteils wurden die Arbeiter in Industrien eingesetzt, die sterbende Industrien waren. Dies verlangsamte den unvermeidlichen Struturwandel [da hat er wahrscheinlich sogar recht, aber andererseits kann das Ganze ja auch nicht so furchtbar gelaufen zu sein, wenn wir uns die Situation in Deutschland heute angucken. Gesamtwirtschaftlich gesehen ist Immigration übrigens immer positiv zu betrachten. Das sollte mal gesagt werden.] und verstellte den Blick auf das Beunruhigende des Geburtenrückgangs in Deutschland. Dessen Folgen werden durch den Zuzug von Migranten nur aufgeschoben, aber nicht aufgehoben. Gleicht sich nämlich die Geburtenrate der Migranten mit der Zeit der niedrigen deutschen Geburtenrate an, so ändert sich nichts an dem grundsätzlichen Problem, dass die Generation der Enkel immer nur halb so groß ist wie die Generation der Großeltern, denn das ist der Fall bei einer Fertilitätsrate (Fertilitätsrate: Anzahl der Geborenen je Familie) von 1,4 [1]. Das bedeutet, dass die Bevölkerung in drei bis 4 Generationen um dreiviertel schrumpft und stets die Hälfte der Einwohner älter als 50 Jahre ist. Das soziale und wirtschaftliche Leben muss unter solchen Bedingungen ganz anders organisiert werden. Bleibt die Geburtenrate der Migranten dagegen dauerhaft höher, als die der autochthonen (einheimischen, deutschen) Bevölkerung, so werden Staat und Gesellschaft im Laufe weniger Generationen von den Migranten übernommen. [Ich hab schon jetzt richtig Angst. Und als ob das ein spezifisch deutsches Problem wäre. Die Japaner sind noch schlechter dran und soweit ich mich erinnere gibt es einfach eine Korrelation zwischen BIP pro Kopf und der Zahl der Kinder per Frau. Ausnahmen (Frankreich) bestätigen da wohl nur die Regel.]

[1] Die Fertilitätsrate in Deutschland beträgt 1,4. Dies heißt, jede Familie bekommt im Durschschnitt 1,4 Kinder. Um eine Kultur aufrecht zu erhalten muss jede Familie im Durchschnitt allerdings 2,1 Kinder bekommen, sonst stirbt die Kultur langsam aus. [Wie soll denn eine Kultur aussterben? Wann lebt denn eine Kultur? Was ist denn die deutsche Kultur die wir hier verteidigen wollen? DSDS? Goethe und Schiller? Wer von diesen beiden Exponenten von Kultur ist wohl bekannter und populärer?]

Im Mai 2004 war in der türkischen Zeitung „Hürriyet“ zu lesen, dass der deutsch-türkische Unternehmer Vural Öger (Öger-Tours) bei einem Essen mit türkischen Unternehmern geäußert habe: „Im Jahr 2100 wird es in Deutschland 35 Millionen Türken geben. Die Einwohnerzahl der Deutschen wird dann bei 20 Millionen liegen.“ Laut „Hürriyet“ fügte er hinzu: „Das was Kanuni Sultan Süleyman 1529 mit der Belagerung Wiens begonnen hatte, werden wir über die Einwohner mit unseren kräftigen Männern und gesunden Frauen verwirklichen.“ Später erklärte der Unternehmer, dass sei ein Witz gewesen. Er habe die deutschen Frauen nur dazu aufrufen wollen, mehr Kinder zu bekommen. Zudem habe er nicht von Türken, sondern von Menschen ausländischer Herkunft gesprochen. (Ist Kanuni Sultan Süleyman als Osmane etwa kein Türke?)

Witz oder nicht: Bleibt die Fertilitätsrate der deutschen autochthonen Bevölkerung dort, wo sie seit 40 Jahren liegt, dann wird im Verlauf der nächsten drei bis vier Generationen, die Zahl der Deutschen auf 20 Millionen sinken. Im Übrigen ist es absolut realistisch, dass die muslimische Bevökerung durch eine Kombination von hoher Geburtenrate und fortgesetzter Einwanderung bis 2100 auf 35 Millionen wachsen kann. [Fortgesetzter Einwanderung? Die ist ja kaum noch vorhanden seit einigen Jahren.]

Belastbare empirisch-statistische Analysen, ob die Gastarbeiter und ihre Familien in Deutschland überhaupt einen Beitrag zum Wohlstand erbracht haben oder erbringen werden, gibt es nicht. [So ein Blödsinn. Lies mal egal welche Studie zum volkswirtschaftlichen Effekt von Immigration.] Für Italien, Spanien und Portugal wird man diese Frage wohl bejahen können, weil ihr Familiennachzug geringer war und die meisten wieder in ihr Heimatland zurückgekehrt sind. Für Türken und Marokkaner wird man sie sicher verneinen können. Zu groß ist das Missverhältnis zwischen der Zahl der ursprünglichen Gastarbeiter und dem dadurch ausgelösten Nachzug großer Familienverbände. [WTF? Warum wäre denn der wirtschaftliche Beitrag zum Wohlstand von großen Familienverbänden geringer? Weil die alle Hartz-IV bekommen? Ernsthaft? Das ist doch kein Argument und keine relevante statistische Größe. Ich habe keine Ahnung von den Zahlen hier, aber ich sage mal einfach so (wie Sarrazin dies ja auch die ganze Zeit tut), daß der Anteil der arbeitenden, Steuer zahlenden türkischen und marokkanischen Einwanderen und ihrer Kinder den der Sozialhilfe beziehenden übersteigt. Ergo, gesamtwirtschaftlich ein positiver Beitrag.]

In jedem Land Europas kosten die muslimischen Migranten aufgrund ihrer niedrigen Erwerbsbeteiligung und hohen Inanspruchnahme von Sozialleistungen die Staatskasse mehr, als sie an wirtschaftlichem Mehrwert einbringen. [Stimmt einfach nicht. Bzw ] Kulturell und zivilisatorisch bedeuten die Gesellschaftsbilder und Wertvorstellungen, die sie vertreten, einen Rückschritt. Demographisch (die Bevökerungsentwicklung betreffend) stellt die enorme Fruchtbarkeit der muslimischen Migranten eine Bedrohung für das kulturelle und zivilisatorische Gleichgewicht [oder auch christliche Vorherrschaft, gibs doch wenigstens zu] im alternden Europa dar.

Für die muslimischen Migranten in Deutschland lässt sich eine unterdurchschnittliche Erwerbsbeteiligung feststellen. Nur 33,9 Prozent von ihnen beziehen ihren überwiegenden Lebensunterhalt aus Berufs- und Erwerbsarbeit. Bei der Bevölkerung ohne Migrationshintergrund sind es 43 Prozent. Der Unterschied wäre noch dramatischer, wenn die Daten erlauben würden, eine Altersbereinigung vorzunehmen. Unter der deutschen Bevölkerung ist nämlich der Anteil der Menschen im Rentenalter viel höher. [OK, endlich mal ein paar Zahlen und ein versuchter Beweis. Die muslimischen Immigranten arbeiten also zu 10% weniger als die schon länger ansässigen Deutschen. Sagen wir 15% um die demographischen Unterschiede auszugleichen. Ist das ein relevanter Unterschied? Klar. Es wäre natürlich jetzt interessant zu gucken, ob diese Prozentsätze immer noch akkurat sind, ich bezweifele es, aber egal. Viel wichtiger ist die Frage, ob muslimische Migranten auf dem Säckel des deutschen Staates obruhen oder positiv zur Volkswirtschaft beitragen. Hier muß man leider sagen, daß Herr Sarrazin natürlich nicht recht hat, denn wie er selber zu gibt ist die Ratio von ihren eigenen Lebensunterhalt bestreitenden muslimischen Einwanderern zu den Anderen ja immer noch 2:1 (33%: ~15%). Noch ein Nebenaspekt, es gibt sicherlich mehr deutschstämmige Rentner als türkischstämmige, aber dafür gibt es ja mehr Kinder in dieser Gruppe insofern gleicht sich dieser demographische Aspekt ja wieder aus.]

Relativ zur Erwerbsbevölkerung leben bei den muslimischen Migranten viermal so viel Menschen von Arbeitslosengeld und Hartz IV, wie bei der deutschen Bevölkerung. Ganz anders stellt sich die Lage der Migranten aus den EU-Staaten dar (Menschen, die aus europäischen Ländern nach Deutschland eingewandert sind.). Deren Erwerbsquote ist mit 44,2 sogar noch etwas höher als die der einheimischen Deutschen. Es ist also nicht der Migrationsstatus als solcher, der die ökonomischen Integrationsprobleme verursacht.

Besorgniserregend ist, dass die Probleme der muslimischen Migranten, auch bei der zweiten und dritten Generation auftreten, sich also quasi vererben, wie der Vergleich der Bildungsabschlüsse der 26- bis 35-Jährigen zeigt. [Da müßte man dann wohl das deutsche Schulsystem reformieren und dafür sorgen, daß das Einkommen bzw das Bildungsniveau der Eltern nicht das der Kinder bestimmt. Das gilt ja schließlich nicht nur für muslimische Migranten.] In dieser Altersgruppe haben deutsche Spätaussiedler [2] ein Qualifikationsprofil, das dem der Deutschen ohne Migrationshintergrund nahezu entspricht. 12 Prozent der Deutschen ohne Migrationshintergrund und 14 Prozent der Spätaussiedler haben keinen beruflichen Abschluß, 20 Prozent bzw. 17 Prozent haben einen Hochschulabschluss. Dagegen haben türkische Staatsangehörige in dieser Altersgruppe zu 54 Prozent keinen Abschluß und nur 2 Prozent einen Hochschulabschluß. Auch bei den gleichaltrigen Deutschen türkischer Herkunft (2. bzw. 3. Generation der türkischen Einwanderer, die mittlerweile die deutsche Staatsbürgerschaft besitzen) ist die Situation schlecht. 33 Prozent haben keinen Berufsabschluss und nur 10 Prozent einen Hochschulabschluss. Damit liegen sie noch hinter den sonstigen Ausländern.

[2] Spätaussiedler sind deutsche Staatsangehörige aus Polen, Sowjetunion, Rumänien, Tschechoslowakei, Ungarn, Jugoslawien oder Nachfolgestaaten, insgesamt 4.481.882 Menschen. (Quelle: Spätaussiedler)

Die mit einer niedrigen Qualifikation verbundenen niedrigen Chanchen auf eine gutbezahlte Arbeit lösen einen Sekundäreffekt im Sozialsystem aus: Eine „Karriere“ als Empfänger von Transferleistungen (Sozialhilfe, Hartz IV, usw.) wird um so attraktiver, je geringer die Chanchen am Arbeitsmarkt sind. Die bei den muslimischen Migranten vorherrschenden Großfamilien profitieren davon, dass der Umfang der Sozialleistungen, anders als das Arbeitsentgeld mit der Kopfzahl der Haushaltsmitglieder steigt.

Diskriminierung scheidet als Grund für die mangelhaften Erfolge der Migranten im Bildungs- und Beschäftigungssystem aus, denn andere Migrantengruppen, aus Fernost oder Indien kommend, die eher noch fremdartiger aussehen als Türken und Araber, schneiden teilweise sogar noch besser ab, als die Deutschen [ohne aber aufgrund ihrer geringen Anzahl ein besonderes Mißtrauen aufseiten der deutschstämmigen Bevölkerung zu erregen]. Der relative Misserfolg (der Türken und Araber) kann wohl auch kaum auf angeborene Fähigkeiten und Begabungen zurückgeführt werden, denn er betrifft muslimische Migranten unterschiedlicher Herkunft gleichermaßen. [Und was ist mit den ganzen unglaublich erfolgreichen Iranern? Bzw den wirtschaftlich erfolgreich integrierten Pakistanis in den USA?] Rätsel gibt auch auf, warum die Unterschiede (bei den Bildungsabschlüssen) in der zweiten und dritten Generation, soweit sie überhaupt auftreten, bei muslimischen Migranten deutlich geringer sind, als bei anderen Gruppen mit Migrationshintergrund.

Der relative Misserfolg der ökonomischen und kulturellen Integration der muslimischen Migranten, der in ganz Europa zu beobachten ist, wird gern mit „Unterschichtung“ erklärt, weil eben vorwiegend die rückständige Landbevölkerung emigriere (auswandere), nicht aber die kultivierten Städter. Dagegen wird die Hypothese, die muslimische Kultur als solche könne die Integration behindern, von den Vertretern der Unterschichtenthese als „kulturalistisch“ abgetan. Es war aber zu allen Zeiten für gewöhnlich so, dass sich nicht die Gebildeten und Bessergestellten auf den Weg machten, sondern eher die unteren Schichten, zudem eher die Landbewohner als die Städter. Immer aber waren die, die emigrierten, eine Auslese von besonders Aktiven.

Die Probleme der muslimischen Integration auf den Kulturunterschied zwischen Stadt und Land zurückzuführen ist eine Verharmlosungsstrategie. Es gibt hier auch keine unterschiedlichen Integrationsmuster, sondern einheitliche Muster der islamischen Immigration in ganz Europa. (Wie gesagt die Iraner. Eine Theorie ist solange wahr bis sie falsifiziert wird, das hätten wir also schon mal getan.)

Richtig ist jedenfalls, dass den muslimischen Einwanderern eine besondere Mischung aus islamischer Religiosität und traditionellen Lebensformen anhaftet. Diese Mischung erschwert die ökonomische und kulturelle Integration und sorgt über die damit verbundene mangelhafte Emanzipation der Frauen für den besonderen Kinderreichtum der muslimischen Migranten, der durch die Segnungen des Sozialstaats noch gefördert wird.

Eine Parallele zur deutschen Unterschicht ergibt sich zwar in den Punkten mangelhafte Bildung und unzureichende Arbeitsmarktorientierung. Diese sind aber bei der deutschen Unterschicht das Ergebnis einer negativen Auslese. Niemand würde behaupten wollen, dass die muslimischen Migranten eine negative Auslese aus ihren Herkunftsländern darstellen und damit können deren besondere Probleme auch nicht mit „Unterschichtung“ erklärt werden.

Es reicht aus, dass Muslime unsere Gesetze beachten, ihre Frauen nicht unterdrücken, Zwangsheiraten abschaffen, ihre Jugendlichen an Gewalttätigkeiten hindern (zunächst muss erst einmal die innerfamiliäre Gewalt beendet werden) und für ihren Lebensunterhalt selbst aufkommen. Darum geht es. Wer diese Forderung als Zwang zur Assimilation (anpassen, eingliedern, einfügen) kritisiert, hat in der Tat Integrationsprobleme.

Assimilation und Integration werden gern gegeneinander ausgespielt. Eigentlich ist es ein Scheingegensatz und ein Streit um Worte, denn wer integriert ist, ist auch immer ein Stück weit assimiliert und assimiliert kann man sowieso nicht sein, ohne integriert zu sein. Offenbar hat die Sache aber eine Bedeutung, und darum wollen wir uns ihr widmen.

Studieren wir also die Rede, die der türkische Ministerpräsident Recep Tayyib Erdogan am 10. Februar 2008 in Köln unter frenetischem Jubel vor 20.000 Zuhörern mit türkischem Migrationshintergrund gehalten hat.

Erdogan beginnt: „Die türkische Gemeinschaft und der türkische Mensch, wohin sie auch immer gehen mögen, bringen nur Liebe, Freundschaft, Ruhe und Geborgenheit mit sich. Hass und Feindschaft können niemals unsere Sache sein.“ Das heißt im Umkehrschluß: Hass und Feindschaft sind immer nur die Sache der Anderen. [Was für ein intellektuell schwachsinniger Sprung. Warum soll, daß den der Umkehrschluß sein? Haß und Feindschaft können von den Anderen kommen, aber Erdogan sagt ja nicht, daß das der Fall sein muß.] Könnte man sich vorstellen, dass ein westlicher Staatsmann derartiges zu seinen Landsleuten im Ausland sagt? Nein, er würde fürchten, sich lächerlich zu machen. Es würde ihm auch niemand glauben. Das ist, bestenfalls, eine Rhetorik, die noch dem Nationalismus des späten 19. Jahrhunderts verhaftet ist [*hüstel, hüstel* Das dritte Reich hielt bis 1945 oder hatte ich da was falsch verstanden?] oder einer uns fremden Kultur entstammt. Eigentlich aber ist es die Sprache des Chauvinismus (Patriotismus, Nationalismus). Erdogan fährt fort: „Ich verstehe die Sensibilität, die sie gegenüber Assimilation zeigen, sehr gut. Niemand kann von ihnen erwarten, dass sie sich einer Assimilation unterwerfen, denn Assimilation ist ein Verbrechen gegen die Menschlichkeit.“

Erdogan lobte die Türken in Deutschland dafür, dass sie Türken geblieben sind. Er forderte sie auf, dies auch weiterhin zu bleiben und sich nicht an die Gastgesellschaft anzupassen. Darüber hinaus erhebt er klar erkennbar den Anspruch, als türkischer Staatsmann für alle türkischen Migranten in Deutschland zu sprechen. Erdogan strebt also die dauerhafte Konservierung einer türkischen Minderheit in Deutschland an, die sich primär am Herkunftsland ausrichten soll. Auch das ist chauvinistisch. [Erinnert mich ein wenig an die Volksdeutschen, die sind sogar laut GG Deutsche, daß sind türkischstämmige Deutsche nicht automatisch.]

Wenn wir annehmen, und wir müssen dies wohl tun [Warum? Weil er von 30% der türkischen Bevölkerung unterstützt wird? Und selbst wenn er das Spiegelbild wäre, heißt das ja noch lange nicht, daß er es auch für die deutschen Türken wäre], dass Erdogans Rede ein Spiegel der türkischen Seele ist, dann dürfen wir uns über die mangelhaften Integrationserfolge der türkischen Migranten nicht wundern. Türken in Deutschland, die Erdogans Wunsch folgen, Türken zu bleiben, und sich noch dazu überdurchschnittlich vermehren, würden mit der Zeit die kulturelle Identität Deutschlands gefährden, weil sie die Gesetzmäßigkeit einer wirklichen Integration außer Kraft setzen: „Übersiedeln innerhalb Europas Personen einer bestimmten Volkszugehörigkeit in das Gebiet einer anderen, dann wechseln sie mit der Sprache allmählich auch ihre kulturelle Identität, und spätestens ihre Kinder werden zu voll integrierten Mitgliedern der Soldargemeinschaft des Landes ihrer Wahl. So wurden aus Franzosen, Italienern und Polen Deutsche und umgekehrt,“ stellt der österreichische Verhaltensforscher Irenäus Eibl- Eibesfeldt fest.

In der Türkei gibt es keine Grundsicherung oder Sozialhilfe wie in Deutschland, in anderen muslimischen Ländern auch nicht. Wer es irgendwie nach Deutschland oder in ein anderes westeuropäisches Land schafft und dort einen legalen Status erreicht, der sichert sich allein durch die Sozialtransfers, ohne Arbeit ein Einkommen, das weit über dem liegt, was er im Herkunftsland mit Arbeit erwerben könnte. [Je nachdem wo man herkommt stimmt das natürlich einfach nicht, vor allem ja auch weil die Kosten in Westeuropa höher liegen und ein besseres Einkommen per se keine reichere Person macht.] Das gilt noch mehr wenn man Familie hat.

In den klassischen Einwanderungsländern USA, Kanada und Australien gibt es so etwas nicht. Erst nach mehreren Jahren Aufenthalt hat man in den USA Anspruch auf Sozialhilfe, die aber im Vergleich zur deutschen Grundsicherung äußerst dürftig ist und zudem auf fünf Jahre begrenzt. Wer in die USA einwandert muss Zutrauen in die eigenen Kräfte haben. Wer in Deutschland einwandert, ist versorgt, unabhängig von der eigenen Kraft und Leistungsbereitschaft.

Man sollte annehmen, dass die Einwanderer in Deutschland zufrieden und jene in den USA unzufrieden sind. Aber es ist genau umgekehrt: Einwanderer in den USA wurden gefragt, wie lange es gedauert hat, bis sie sich „komfortabel“ und als „Teil der Gemeinschaft“ gefühlt hätten. 77 Prozent meinten, es habe weniger als fünf Jahre gedauert. Nur fünf Prozent sagten, dass sie sich nie heimisch gefühlt hätten. ImGegensatz dazu äußern 58 Prozent der Menschen türkischer Abstammung in Deutschland, dass sie sich nicht willkommen fühlen, und 78 Prozent sagen, sie hätten nicht das Gefühl, dass Angela Merkel ihre Kanzlerin sei.

Wenn man es aus eigener Kraft schafft, sich in die Gesellschaft zu integrieren, auf welche Niveau auch immer, dann empfindet man Stolz auf die eigene Leistung und Dankbarkeit gegenüber der Gesellschaft, die einem eine Chanche gegeben hat. Wer dagegen etwas geschenkt bekommt, ist höchtens oberflächlich und zumeist gar nicht dankbar. Der Beschenkte fühlt sich nicht respektiert und nicht ausreichend ernst genommen. Um sein Ego zu stützen, entwickelt er eine Abneigung gegen den Wohltäter. Das sind elementare psychologische Mechanismen, denen man sich kaum entziehen kann.

Besonders eklatant wirken die Fehlanreize des deutschen Sozialstaats bei Familien mit Migrationshintergrund. Diese sind überdurchschnittlich unter den Empfängern von Grundsicherung vertreten. Während die Bedarfsgemeinschaft ohne Migrationshintergrund durchschmittlich 1,8 Personen umfasst, sind es bei den Haushalten mit Migrationshintergrund 2,8. Die migrantischen Haushalte, die Grundsicherung beziehen, sind mit ihrem Lebensstandart deutlich zufriedener, als jene ohne Migrationshintergrund, und sie leisten sich auch mehr. Das ist verständlich. Durch die Größe der Familien kommen sie häufig auf Transferleistungen von 3.000 Euro [danke für den Extremfall als Beispiel Herr Sarrazin] und mehr im Monat, weit mehr als das, was man angesichts niedriger Bildung und mangelhaften Sprachkenntnissen am Arbeitsmarkt erzielen, und weitaus mehr, als man jemals im Herkunftsland verdienen könnte. Wenn dann noch etwas Schwarzarbeit dazukommt, um so besser. [Also faul und illegal arbeiten. Ist ja noch schöner sowas.]

In den USA bekämen diese Migranten keinen müden Cent. Deshalb [soll das eine kausale Korrelation sein?] sind sie auch nicht dort, sondern in Deutschland. Die indischen Informatiker dagegen gehen lieber in die USA (weil sie dort nicht so viele Steuern und Sozialabgaben haben). Aufgrund der üppigen Sozialzahlungen des deutschen Sozialstaats ziehen wir eine negative Auslese von Zuwanderern an. Das Transfersystem setzt auf deren Fruchtbarkeit hohe Prämien aus und zieht somit die migrantischen Unterschichten von morgen heran. Die gute Versorgung bewirkt überdies, dass jeder Integrationsdruck fehlt.

Bei den vielen Antworten auf die Frage, wie man die Integration der muslimischen Migranten verbessern, ihre niedrige Erwerbsbeteiligung erhöhen und ihre Abhängigkeit von Sozialtransfers verringern kann, steht stets der Dreiklang von Sprache, frühkindliche Erziehung und Bildung im Vordergrund. Das ist richtig und bleibt auch richtig. Offen bleibt aber die Frage, weshalb sich Migranten aus muslimischen Herkunftsländern bei der Integration so viel schwerer tun als andere Migrantengruppen. Was immer man dagegen unternimmt, Vorraussetzung muss sein, dass das sozialpsychologische Klima der aufnehmenden Gesellschaft eine klare Erwartungshaltung vermittelt. Solch eine Erwartung ist gleichzeitig die beste „Willkommenskuktur“, um eine beliebte Forderung muslimischer Verbandsvertreter aufzugreifen. Daran hat es in den letzten Jahrzehnten gehapert. Der Tenor (Hintersinn) muss sein:

Wer da ist und einen legalen Aufenthaltsstatus hat, ist willkommen. Aber wir erwarten von euch dass ihr die Sprache lernt, dass ihr euren Lebensunterhalt mit (eigener Hände) Arbeit verdient, dass ihr Bildungsehrgeiz für eure Kinder habt, dass ihr euch an die Sitten und Gebräuche Deutschlands anpasst und dass ihr mit der Zeit Deutsche werdet, wenn nicht ihr, dann spätestens eure Kinder. Wenn ihr muslimischen Glaubens seid, ok. Damit habt ihr aber dieselben Rechte und Pflichten wie heidnische, evangelische oder katholische Deutsche. Aber wir wollen keine nationalen Minderheiten. Wer Türke oder Araber bleiben will und dies auch für seine Kinder möchte, der ist in seinem Herkunftsland besser aufgehoben. Und wer vor allem, an den Segnungen des Sozialstaates interessiert ist, der ist bei uns schon gar nicht willkommen.

Die muslimischen Verbandsvertreter verstehen unter „Willkommenskultur“ natürlich etwas anderes. Sie möchten, dass wir die muslimischen Migranten wegen der schweren Lasten, die das Leben in Deutschland mit sich bringt, bedauern, und dass wir uns schuldig fühlen, weil es uns so viel besser geht. Wir möchten das nicht. Wir wünschen uns für Deutschland eine klare Erwartungskultur, in der Integration primär eine Bringschuld von Migranten ist. Die Vertreter der „Willkommenskultur“ fassen Integration dagegen als Holschuld der aufnehmenden Gesellschaft auf: „Wir müssen sie dort abholen, wo sie stehen.“ Das ist Unsinn! Niemand hat die Deutschen, die Italiener, die Polen, die Juden, die in die USA einwanderten, irgendwo „abgeholt“, höchstens die Verwandten am Kai in New York oder am Bahnhof in Chicago.

Bei uns muss sich niemand integrieren. Es reicht, wenn er jemanden findet, der ihm den Antrag auf Grundsicherung ausfüllt und bei der Wohnungssuche behilflich ist. Die Integration, die in klassischen Einwanderungsländern gewissermaßen durch die Teilnahme am Arbeitsleben geschieht, wird für muslimische Immigranten in Deutschland zum Luxus, den man sich leisten kann, aber nicht muss.

An diesem Punkt muss sich etwas ändern. Auch der Weg in den deutschen Sozialstaat darf nicht ohne „Wegezoll“ möglich sein. Die klare Erwartung, dass die Migranten eine Integrationsleistung zu erbringen haben, muss die ganze Gesellschaft durchdringen. Sie muss freundlich, aber fest und absolut eindeutig, auf allen Ebenen der Gesellschaft dort zum Ausdruck kommen, wo Kontakt mit Migranten besteht. Diese Erwartungshaltung müssen die Sachbearbeiter im Sozialamt, die Erzieherin in der Kindertagesstätte und die Lehrkraft in der Schule gleichermaßen nicht nur verbal zum Ausdruck bringen, sondern täglich vorleben.

Hilfangebote müssen sein. Aber sie müssen einen eindeutigen Aufforderungscharakter haben. Und dort, wo sie nicht angenommen werden, wo vielleicht sogar gesetzliche Pflichten verletzt werden, müssen die finanziellen Folgen schnell und eindeutig sein.

Jeder Arbeitsfähige, der Unterstützung erhält, muss sich an gesetzlichen Arbeitstagen zur festgesetzten Uhrzeit dort einfinden, wo er eingeteilt ist. An die Stelle gemeinnütziger Arbeit treten bei Migranten, die der deutschen Sprache nicht ausreichend mächtig sind, Sprachkurse. Unpünktlichkeit und Nichtteilnahme haben Abzüge beim Arbeitslosengeld II zur Folge, Krankmeldungen werden überprüft. Durch das System wird die Schwarzarbeit der Transferempfänger wirksam verhindert, der Anreiz, sich eine bezahlte Arbeit am regulären Arbeitsmarkt zu besorgen, wird erhöht.

♥ Für Kinder ab dem dritten Lebensjahr besteht Kindergartenpflicht. Der Ganztagskindergarten wird zur Regelleistung. Verkehrssprache im Kindergarten ist Deutsch. Bei unentschuldigtem Fehlen wird die Grundsicherung für das Kind auf den anteiligen Regelsatz für Lebensmittel abgesenkt, abzüglich des Gegenwertes der Mahlzeiten im Kindergarten. Diese Abzüge werden tagesscharf berechnet. Ebenso wird in den Schulen verfahren. Die Ganztagsschule wird zum Regelbetrieb. Die Teilnahme an ergänzender Hausaufgabenbetreuung ist für alle jene Schüler verbindlich, die die Leistungsstandards nicht in befriedigendem Umfang erfüllen. Es gibt keine Befreiung von bestimmten Unterrichtsstunden aus religiösen Gründen. [3] Wie in Frankreich wird das Kopftuch an Schulen untersagt. Den Schulen steht es frei, Schuluniformen einzuführen.

[3] Viele gläubige muslimische Eltern beantragen auf Anraten muslimischer Vereine, muslimischer Koranschulen und Moscheen Befreiung vom Biologieunterricht (wegen der sexuellen Aufklärung), vom Sport- und Schwimmunterricht (vielen muslimischen Kindern wird der Anblick von Kindern in Badebekleidung nicht zugemutet) und von Klassenausflügen (besonders den muslimischen Mädchen wird das ungezwungene Zusammensein mit (nichtmuslimischen) Jungen von ihren muslimischen Eltern aus religiösen Gründen nicht erlaubt)

♥ Die sprachlichen Voraussetzungen für den Erwerb der Staatsbürgerschaft werden verschärft, die Anforderungen des Sprachtests bei Ehegattenzuzug erhöht. Es wird auf die tatsächliche Verständigungsfähigkeit in Alltagssitiationen abgestellt. Zuzug ist nur möglich, wenn der in Deutschland lebende Ehegatte in den vorangegangenen drei Jahren seinen Lebensunterhalt ohne Inanspruchnahme von Grundsicherung bestreiten konnte. Der zuziehende Ehegatte hat für zehn Jahre keinen Anspruch auf Grundsicherung.

♥ Für die weitere Zuwanderung gelten äußerst restriktive Bedingungen, die im Prinzip nur noch Spezialisten am obersten Ende der Qualifikationsskala erfüllen. Wer über die Qualifikationsvorausetzungen verfügt, die in Deutschland unter dem Stichwort „Green Card“ diskutiert werden, kann selbstverständlich auch aus einem muslimischen Land kommen. Für die Aufnahme und Beherbergung von Illegalen, werden empfindliche einkommensabhängige Geldstrafen festgesetzt, die auch zu Abschlägen bei der Grundsicherung führen. Ein fälschungssicherer biometrischer Ausweis hält den Aufenthaltsstatus fest. Für alle, die nicht deutsche Staatsbürger sind, wird eine zentrale bundesweite Datenbank eingerichtet.

Alle diese Maßnahmen sind pragmatisch, maßvoll und vernünftig, aber gleichzeitig höchst umstritten. Das deutsche Sozial- und Aufenthaltsrecht muss entsprechend geändert werden. Dies geht aber nur, wenn politischer Konsens (wenn politische Übereinstimmung) herrscht. In solch grundsätzlichen politischen Fragen ist nichts alberner als der Hinweis, dieses oder jenes sei rechtlich nicht möglich. Was vernünftig ist, ist auch stets möglich. Das Grundgesetz ist schon für weitaus unbedeutendere Fragen geändert worden.

Die letzten Jahrzehnte haben gezeigt, dass die finanziellen und sozialen Kosten der muslimischen Einwanderung weitaus höher waren, als der daraus fließende wirtschaftliche Ertrag. Wenn wir den Zuzug nicht steuern, lassen wir letztlich eine Veränderung unserer Kultur, unserer Zivilisation und unseres Volkscharakters in eine Richtung zu, die wir gar nicht wünschen. Es würde nur wenige Generationen dauern, bis wir zur Minderheit im eigenen Land geworden sind. Das ist nicht nur ein Problem Deutschlands, sondern aller Volker Europas.

Saturday, August 21, 2010

Les Antimémoires

André Malraux, figure mythique et fascinante du monde intellectuel et littéraire de la première moitie du 20ème siècle. J'avais beaucoup aimé ses deux œuvres L'espoir et La condition humaine, alors j'ai pris ses Antimémoires plus au moins par hasard dans une librairie en Bretagne. Ce livre est peu comparable à ces œuvres classiques et importantes. Malraux raconte sa vie ici, mais, même s'il le fait d'une façon littéraire, il n'arrive pas à le faire un grand œuvre littéraire.

Cela pas parce qu'il saute des évènements de son enfance, à travers la résistance aux voyages ministériels en Asie dans les années soixante. Il en échoue plutôt (ou peut-être l'essaie même pas?) parce qu'il mélange des parties racontée et interprétative ainsi que intéressante avec des extraits d'entretien de lui avec des célébrités (Mao, Nehru, de Gaulle...). Ces conversations ne sont d'abord pas toujours si intéressant qu'on aurait pu penser, en plus le lecteur (voire moi) n'arrive pas à perdre l'impression que Malraux veut se montrer comme personnage qui ait rencontrée tous ces gens. Ce qui est vrai évidemment, mais cela ne suffit pas comme soit d'en faire des histoires intéressantes. Autant plus parce que il semble de perdre ses capacités de clarté intellectuelle en analysant les grands hommes de l'histoire. Sa description de de Gaulle surtout est cella d'un croyant pas d'un esprit critique qu'il expose dans des autres parties ou dans les deux livres cités auparavant.

Je ne veux pas exagérer, j'ai trouvé le livre intéressant quand même et il y avait des parties fascinantes (surtout sur la résistance ou quelques des ses expériences en Asie et Arabie), c'est plutôt qu'il n'arrive pas à faire la compétition avec ses propre chef-d'œuvres que je considérais parmi les plus forts bouquin jamais écrit (restant dans mon Panthéon personnel avec Faulkner, Sartre et peu d'autres auteurs ou bouquins).

Saturday, August 14, 2010

Immigration and Integration the American Way

Maybe the biggest criticism of Europe that people here in Austin tend to stress is related to the Europeans supposed anti-immigration measures, the lack of integration possible in Europe, even worse, their basically racist policies versus immigrants. While this kind of universal and all-encompassing frontal attack - which is really what it is more often than just criticism - obviously and inherently is misleading and faulty, I have to admit that there is some truth to it. The recent proposals by the French government effectively wanting to create a second class of - recently naturalized - citizens, Merkel's reaction to proposals from Brüderle to increase even qualified immigration into Germany only, the Swiss referendum against minarets, Geert Wilder's astounding success in the national Dutch elections, this list could go on yet suffices to paint a bleak picture of European efforts (or rather lack thereof) at integrating its immigration populations.

I don't want to concentrate on European shortcomings here though, but would instead like to make a few observations on the situation in the USA, which, by the same people who criticize Europe, is usually seen as far less gloomy. Yet, recent developments here make far less evident if there is a more positive American attitude towards accepting people of all colors and races. The recent - since struck down in a federal court - Arizona law criminalizing illegal immigration and allowing for - arguably demanding it actually - racial profiling by the police caused quite a furor of course, resistance against an Islamic centre near the World Trade Center site in downtown Manhattan is a similar case which shows America's distrust versus the other - whether Hispanics or Muslims. Yet, the argument still stands that the United States successfully integrated wave after wave of immigration during the 18th and 19th centuries, well into the 20th century actually. The Italians, the Irish, the Germans, East European Jews, they all worked their way up the ladder and became an accepted part of American society.

Aside from the political polemic and a glorification of the American past - ignoring the immigrants' problems and difficulties for one - there are two main issues I have with this overly positive perception of the United States' integrationist capabilities.

One, integration in the United States never was - in any significant manner in any case - a two-way street, but instead a question of recent immigrants assimilating to mainstream - white, Anglo-Saxon - American culture. If you look at the immigration history into the United States you will notice two things. On the one hand the amazing amount of people from various backgrounds that have come to this country over the last 200 years and on the other hand how little the groups that arrived later on (post-Civil War basically) impacted American society in any but the most superficial manner. Obviously, everyone eats pizza now, Bagels have become ubiquitous, as has Tex-Mex, yet the most significant determinant of American society and culture remains a Protestant, puritan, Anglo-Saxon influence which was minuscule as far as sheer numbers are concerned in comparison to today's United States. The Catholic immigration of the Irish, Italians and today Latinos did not change that. Eastern European immigrants' attempts at worker organization and unions were violently put down and socialist ideas never really took hold in the US. Manifest Destiny, the imagery of the frontier, the ragged individual fighting against over-regulation and government interference remain popular and important points of reference even though in all reality, they have neither quantitatively (most immigrants having come far later) nor qualitatively much to do with today's United States. The melting pot is, maybe was even in Crèvecœur's day and age, a myth. Integration into the United States means acceptance of its founding myths, its capitalist system and puritan mindset, it means assimilation not the forging of a new society consisting of the differing attributes the manifold immigrants brought with them. Case in point, the never-ceasing flow of young, educated and hip (I live in Austin after all) Americans who pride themselves on their mixed (or even of exclusively one distinct other nationality) parenthood without speaking the native language of their parents or having anything but a superficial conception and understanding of their - parents' - country of origin. This kind of self-effacing integration never ceases to amaze me.

Two, living - even temporarily - in the United States today, one cannot help but notice the astoundingly developed parallelism of the three main American societies - the, still, dominating white Anglo-Saxon one, the black or Afro-American one, and the Hispanic or Latino society. The supermarket I shop in is almost exclusively Hispanic, the basketball court I frequent on Sundays is run by Afro-Americans, I am (pretty much) the only white guy playing there. They all identify as American of course, even pride themselves on their country and its achievements, but they do not mix. The hipster coffee shop I write this in probably has one black customer a day, I have yet to see a Hispanic in here who wasn't working in the kitchen. It is possible to cross over, but then you become a white Hispanic or a white black guy. You, to some extent, lose adherence to the group people would assume you naturally belong to. This especially because these groups are not just separated physically but, most importantly, culturally. There are black radio stations, Hispanic ones and the white, indie-rock or underground hipster stations. Hispanics of course converse in Spanish or at least bilingually, switching from one language to another, employing English words within a Spanish sentence or vice versa, but the Afro-American society also has its own jargon including references and adopted words and expressions which white Americans or Hispanics will not unequivocally understand.

So what's the point that I am trying to make? Quite honestly, I don't know if I even have one. This is not an attempt at showing that integration capacities in the US are lower than in Europe. Far from it. I'm not even sure I believe that. Rather, I guess I want to show how integration, assimilation and the influx of immigrants into the US are topics far more complicated and far less successful than too many people pretend or believe them to be.

Tuesday, August 03, 2010

Aus dem Ahlener Programm der CDU (1947)

Das ist es also, was die Konservativen meinen, wenn sie immer von der Sozialen Marktwirtschaft schwärmen. Oder etwa nicht?

"Das kapitalistische Wirtschaftssystem ist den staatlichen und sozialen Lebensinteressen des deutschen Volkes nicht gerecht geworden. Inhalt und Ziel dieser sozialen und wirtschaftlichen Neuordnung kann nicht mehr das kapitalistische Gewinn- und Machtstreben, sondern nur das Wohlergehen unseres Volkes sein. Durch eine gemeinwirtschaftliche Ordnung soll das deutsche Volk eine Wirtschafts- und Sozialverfassung erhalten, die dem Recht und der Würde des Menschen entspricht, den geistigen und materiellen Aufbau unseres Volkes dient und den inneren und äußeren Frieden sichert."

Saturday, July 31, 2010

Eichmann in Jerusalem

Alleine bei meinen Eltern zu Hause letzten Sonntag entschied ich mich dafür den Abend vorm Fernseher zu verbringen. Da ich sonst keinen Fernseher besitze und dementsprechend selten vor einem solchen sitze, ist dies immer eine Art soziologische Erfahrung für mich. Letzten Sonntag guckte ich also erst einen vergnüglichen Tatort, gefolgt von einer verstörenden RTL-Berichterstattung über das Duisburger Love Parade Unglück, schließlich blieb ich an einem dieser modernen Dokumentarfilme, welche viel mit nachgestellten und neugefilmten jedoch angeblich originalgetreuen Szenen arbeiten, hängen. In diesem Fall ging es um Eichmann und seine Entführung - mangels eines besseren, weniger verurteilenden, Wortes - nach Israel. Die Doku-Soap, ihrer Natur entsprechend, konzentrierte sich natürlich auf die aufregende Jagd nach dieser Personifizierung des Bösen, auf den Beitrag der guten - beides übrigens Juden - Deutschen, Fritz Bauer und Lothar Hermann, sowie den Beitrag von Hermanns Tochter, welche ein Verhältnis mit Eichmanns ältestem Sohn hatte und zur Identifizierung des Vaters entscheidend beitrug.

Lange Rede, kurzer Sinn. Ich hatte seit langem Hannah Arendts Eichmann in Jerusalem lesen wollen und als ich zwei Tage später in die USA zurückflog nahm ich es mir aus meines Vaters Bücherregal. Im Flugzeug, auf dem Flughafen in New York, Hotel in Memphis und schließlich am Mittwochabend in einem Café in Austin verschlang ich das Buch. Ich habe lange kein Sachbuch mehr gelesen, welches mich in diesem Maße beanspruchte, so sehr interessierte ja faszinierte.

Die Banalität des Bösen. Eichmann, der mittelmäßig begabte Bürokrat, welcher nicht einmal mehr als fanatisch antisemitisch erscheint, sondern einfach, wie er später auch zu seiner Verteidigung erklärte, durch seinen - blinden? - Gehorsam ins Verderben geführt wird. Eichmann, der zu denken scheint, seine Arbeit hätte daraus bestanden in Kooperation mit seinen Opfern für einen geregelten Ablauf der doch notwendigen, da angeordneten, Deportation zu sorgen.

Arendt stellte sich in Eichmann in Jerusalem in klarer Opposition zu den israelischen Behörden einerseits, zu der Wahrnehmung der ermordeten Juden bzw eher noch der Judenräte als reine Opfer andererseits.
"Während des Verfahrens stellte sich heraus, daß seine Schuld zwar einwandfrei feststand, daß man sich aber von seiner Rolle bei dem Zustande kommen der 'Endlösung' eine phantastisch übertriebene Vorstellung gemacht hatte."

Die israelische Staatsanwaltschaft versuchte letzten Endes zu beweisen, daß Eichmann mehr war als ein ausführender Befehlsempfänger bzw Befehlsweitergeber, Befehlsträger wie die Nazis dies wohl nannten (siehe 279f). Dies konnte ihnen aber schwerlich gelingen, Eichmann war verdammenswürdig genug als das, war er war, aber seine Abwesenheit hätte letztlich einen geringen Unterschied im Ablauf der Shoah zur Folge gehabt.

Das Verstörende am Holocaust war ja eben "die eigentümlich Diffusität [...] unter der sich einzigartige Verbrechen wie die Endlösung vollziehen konnten, ohne auf nennenswerten Widerstand zu stoßen." Oder, anders ausgedrückt, der Nationalsozialismus als solcher war letzten Endes eine kopflose Bewegung. Hitler war "lediglich eine höchst notwendige Funktion der Bewegung" und die "Diktatur keineswegs von der dämonischen Willenskraft Hitlers geprägt [...], [vielmehr entsprang] die typische Eskalation der Ziele und der Gewaltanwendung aus der inneren Gewalt [...] die Bewegungsstruktur um jeden Preis aufrechtzuerhalten zu müssen."

Desweiteren (ich finde hier das Zitat nicht mehr) sorgte die Konkurrenzhaltung bzw der Wettbewerb der (bzw zwischen den) verschiedenen administrativen Pfeilern des Naziregimes zur grausamen Gründlichkeit der Endlösung, ohne daß einzelne Figuren hierüber notwendigerweise eine entscheidende Kontrolle ausübten. Abschließend war Eichmann auch einfach nichts mehr als ein subalterner Bürokrat, in einem strategisch wichtigen Büro platziert, aber an Relevanz vielen (Himmler, Heydrich und Müller um nur drei zu nennen) nachgeordnet.

Ich maße mir hier nicht an, Arendts Kritik der Judenräte zu bewerten, will diese aber wenigstens kurz kommentieren. Zusammengefasst war Arendt der Meinung, daß der Holocaust in dem Maße in welchem er stattfand nicht möglich gewesen wäre ohne die Kollaboration der Judenräte, welche es den Nazis erlaubten mit einem minimalen Einsatz an Leuten eine maximale Anzahl an Menschen zu ermorden. Sie führt als hierzu einige positive sowie negative Beispiele an, so die Verhandlungen Kasztners mit den Nazis, welche im Prinzip einen geregelten Ablauf der Deportationen aus Ungarn gegen die Rettung einer exklusiven Gruppe von weniger als 2.000 Juden regelten, im Gegensatz zum Widerstand des organisierten Judentums in Dänemark (zugegebenermaßen von der dänischen Regierung sowie der Bevölkerung unterstützt), welche zur Rettung der großen Mehrheit der dänischen Juden führte.

Das zusammenfassende gerade in seiner Allgemeingültigkeit grauenerregende Urteil Arendts dürft wohl in der
"Totalität des moralischen Zusammenbruches [...] den die Nazis in fast allen vor allem auch den höheren Schichten der Gesellschaft in ganz Europa verursacht haben - nicht allein in Deutschland, sondern in fast allen Ländern, nicht allein unter den Verfolgern, sondern auch unter den Verfolgten"

liegen. Arendt beantwortet in dieser Hinsicht auch die Frage nach der französischen Kollaboration (siehe meine Diskussion derselben hier), welche in diesem Sinne keine Ausnahme, sondern die Norm war. Die Ausnahmen waren vielmehr frühe Streiks gegen Deportationen in den Niederlanden sowie die allgemeine Situation in Bulgarien und Dänemark, welche wohl die einzigen positiven nationalen Geschichte im besetzten Europa des Zweiten Weltkrieges aufzuweisen haben.

Als Antwort hierauf gilt es also sich zum "Rebellentum" zu bekennen, "zur ethnisch begründeten Verweigerung des Individuums" (Anton Schmid ist ein von Arendt zitiertes positives Beispiel hier) bzw, für diejenigen, welche diesen Schritt hin zum Widerstand nicht wagen, die "wirkliche innere Emigration", welche ja nur "'Nichtteilnahme' sein [kann], fröstelnd und wie ausgestoßen aus dem eigenen Volk inmitten blindgläubiger, diesen Mann als einen unfehlbaren vergötternden Massen." Die, wie Arendt auch zugab, unmöglich zu beantwortende Frage, welche sich jeder selber stellen muß, ist, ob man die Kraft gehabt hätte, einen dieser beiden Wege zu gehen.

Friday, July 16, 2010

La chanson à Réding

sur l'air de Cadet Rousselle
composée par un inconnu


Le premier jour c'était bien vert (bis)
On eut pour nous beaucoup d'égards (bis)
On nous dit : "Couchez-vous par terre
Vous n'avez rien de mieux à faire"

Refrain: Ah! Ah! Ah quel bonheur
D'être au Gefangenen Lager

Les conditions de notr' séjour (bis)
Furent réglées avec amour (bis)
Dans une baraque bonne pour 60
On va vous y fermer 130

Sur un mirador élégant (bis)
Un Boche surveille par tous les temps (bis)
Comme il est seul, quand il s'entête
Il tire une rafale d'mitraillette

[...]

Dans l'intérêt de notre santé (bis)
On nous a fait d'abord sauter (bis)
Du pain RR, d'la margarine
Ça nous maintient la taille fine

Ajoutez-y un peu de miel (bis)
Cela devient très substantiel (bis)
Et pour varier cette bonne tambouille
Des nouilles au riz, du riz aux nouilles

Le résultat de tout cela (bis)
C'est la nuit qu'on s'en aperçoit (bis)
Un va-et-vient de gens qui passent
C'est parce que tout l'monde à la chiasse...