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Tuesday, August 13, 2013

Agar

Marrant à quel point la Tunisie m'occupe encore, à part de religieusement suivre les développements politiques là-bas, voici alors un auteur franco-tunisien en Albert Memmi. Juif, il faisait ses études en France et décrit (pseudo?)-autobiographique son retour difficile en Tunisie avec sa femme française.  Le clash culturel ici parait impossible à dépasser même pour un couple qui s'aime mais commence à se détester pour son opposition aux aspects culturels respectifs et chers à l'autre. Ce n'est pas un chef-d’œuvre et il parait étonnement (ou pas) dépassé vu le peu de nombre de juif en Tunisie aujourd'hui et le degré auquel la vie là-bas a changé depuis le temps Memmi décrit. Et pourtant une lecture qui rend curieux d'essayer un autre de l'auteur.

Saturday, August 11, 2012

La Révolution Confisquée

Pierre Puchot nous offre une Enquête sur la transition démocratique en Tunisie intitulée La Révolution confisquée. L'auteur travaille sur le Maghreb pour Mediapart et avait déjà publié un recueil de ses articles l'année passée sous le titre de Tunisie, une révolution arabe. Autant que j'ai été fasciné par son compte rendu minutieux du 14 janvier (sur Nawaat en accès libre) je dois dire que je n'ai été que peu convaincu par son nouveau livre. En partie peut-être parce que le livre paraît - je soupçonne et crains - n’être qu'un autre recueil d'articles voire d'enquêtes vite combinés, sans vrai fil conducteur, sans vrai argument. Même le titre La Révolution confisquée qui me faisait craindre dès le début un tract dominé par la vision de l'élite francophone ne se trouve pas justifié par le texte.

Le texte finalement me semble paradoxal. Puchot est bien conscient de la déconnexion entre la population dans son ensemble et "'l'élite' fatiguée [...], intoxiquée par l''école française'" et pourtant son livre se base essentiellement sur le témoignage de cette élite. Cela se voit surtout dans ses choix d'interviews cités mais aussi dans certaines accentuations. 

Vers la fin par exemple il dresse le portrait d'une jeune femme révolutionnaire Olfa Riahi, une journaliste, activiste politique faisant clairement partie de la bourgeoisie aisée de Tunis. Cette femme, dont je ne veux douter ni du zèle révolutionnaire ni de sa contribution à la révolution, n'est, de toute évidence, en rien représentative des jeunes chômeurs de l'intérieur du pays sans qui cette révolution n'aurait jamais eu lieu. Comme elle le dit elle-même "le cœur de la révolution [est] plutôt le 'petit triangle' entre Sidi Bouzid, Meknissi et Menzel Bouzayane." C'est seulement "à Kasbah I [qu']Olfa entre en contact avec une Tunisie qui lui est totalement inconnue."  

Puchot tombe - comme beaucoup d'observateurs étrangers - dans le piège d'une description de la Tunisie basée sur son élite multilingue et facilement accessible. Le fait qu'un article qu'elle publie sur Facebook soit traduit par "un journaliste allemand du magazine Stern" et que "dans plusieurs pays, en plusieurs langues, d'autres magazines le republient" ne signifie en rien que cet article a eu une influence sur le cours de la révolution. Le fait qu'Olfa écrit "un article sur le site francais Rue 89, pour expliquer pourquoi elle juge encore utile de manifester" montre à quel point sa lutte a été déconnectée de ceux qui se sont battus contre la police dans ce "petit triangle" en décembre et qui eux n’écrivent pas en français, ne connaissent même pas Rue 89.

Et pourtant il est clair que l'auteur connaît les faits, propose - parfois - une analyse lucide. Quand il cite "un pays fragmenté par un puissant régionalisme" comme peut-être le plus grand problème de la transition démocratique dans sa conclusion par exemple. Les jours et heures précédant la chute du régime de Ben Ali sont aussi détaillés d'une manière impressionnante. Mais il semble trop souvent se perdre dans ces détails ou enchaîner des faits voire anecdotes sans développer une vue plus globale et plus pertinente - ce qui me fait craindre que ce livre aussi n'est qu'un recueil d'anciens articles ou enquêtes.

La critique peut-être essentielle est que l'auteur ne me donne pas l'impression d'avoir réussi à se débarrasser d'un prisme français voire occidental (ou plutôt orientalist). Sa description du tourisme est frappante dans ce sens. C'est un sujet important sans doute et je ne nie pas qu'il y a une "crise structurelle du tourisme tunisien", mais si "la contribution à la croissance tunisienne de l'hôtellerie est en constant recul depuis trente ans" en quoi est-ce une mauvaise nouvelle? La croissance tunisienne depuis les années 1980 a été relativement forte, le pays est aujourd'hui moins dépendant du tourisme. Pourquoi alors cette focalisation sur une industrie qui n'emploie que 10% de la population et ne représente que 8% du PIB si ce n'est pas à cause du prisme français qui ne voit la Tunisie que par le tourisme de masse, alors qu'un million de Français par an visite ce pays?

En somme, Puchot nous offre un livre intéressant sur la Tunisie post-révolutionnaire, plein de détails que je ne connaissais pas mais aussi plein de passages peu pertinents - outre Olfa Riahi, la concentration sur plusieurs pages sur le Parti du travail tunisien (PTT) et sa fin bizarre introduisant une comparaison - très positive pour la Tunisie d'ailleurs vu que sa révolution est censée avoir été confisquée - entre la Tunisie et Cuba. Au contraire il n’adresse que très peu ce que je considérais comme les sujets les plus importants de la Tunisie en transition: 
  • Ennahdha, le parti qui a remporté les premières élections libres et qui va sans doute dominer la scène politique tunisienne pour la décennie à venir.
  • Le chômage et comment il peut être résorbé - hors du secteur touristique clairement en déclin - notamment via une réforme du système éducative.
  • Les importantes différences de niveau de développement entre régions qu'il mentionne à la fin sans en avoir vraiment parlé avant.
  • La réforme de l'administration et la justice transitionelle.

Monday, June 04, 2012

L'orientalisme par excellence - La Tunisie vue de France

Dans un entretien avec deux activistes politiques tunisiens 'de passage à Paris' paru sur son blog sur Mediapart Jean-Pierre Anselme estime que 'les libertés publiques et la démocratie [en Tunisie] chèrement acquises par la révolution sont en péril.' Malheureusement il tombe profondément dans le piège de l’Orientalisme en décrivant une Tunisie du point de vue de l'Europe - voire par la bourgeoisie tunisienne occidentalisée. Non seulement les - soi-disant - faits sont faux à plusieurs reprises, mais - plus gravement - il donne une image de la Tunisie qui s'accorde peu avec la réalité vécue dans ce pays et par la majorité de ses citoyens.

Commençons très vite par les faits erronés. Les 'quatre cents salafistes [qui auraient] dévasté et incendié un hôtel, à Jendouba' étaient plutôt deux cents. L'application de la charia [sic!] 'dans la même province' n'a pas mené a l'amputation de 'la main d'un jeune homme,' mais seulement à une telle tentative. Ces incidents sont certes graves mais en les exagérant Anselme ne contribue pas à une discussion sérieuse sur les dangers et la réalité du mouvement salafiste ainsi que sur l'importance croissante de l'Islam en Tunisie.

Voici pour ces raccourcis intellectuels et erreur idéologiques - orientaliste je dirais vu qu'il n'arrive pas à voir les développements politiques en Tunisie autrement que par un prisme exclusivement français, européen voire occidental. Ennahdha pour lui est un parti 'modéré' entre guillemets seulement qui s'attaque à '« l'état civil », (le nom donné à la laïcité par les démocrates tunisiens).' Je me demande pourquoi le parti vainqueur des premières élections démocratiques de la Tunisie depuis des décennies ne fait pas partie des démocrates tunisiens. Les démocrates sont-ils seulement les laïques - c'est à dire ceux qui partagent avec l'auteur sa conception de l'État? De plus je doute qu'Anselme réalise à quel point l’existant état civil est déjà imprégné par l'Islam et à quel point la minorité qui défend un État laïque en Tunisie est faible. Aucun parti majeur ne remet en cause l'importance de l'Islam pour le pays et son État, dont la référence est depuis l'indépendance inscrite dans le premier article de sa constitution. L'affirmation de Jebali 'que « l'islam est la religion de l'État, avec tout ce que cela implique »' à laquelle Anselme s'attaque n'est donc rien qu'un constat des faits.

Suite à cette introduction de l'auteur vient son entretien avec deux activistes politiques de gauche. Il relaie à plusieurs reprises des positions peu fondées voire fausses de la gauche intellectuelle et extrêmement minoritaire en Tunisie. Entre autres il n'est pas vrai que le 'gouvernement Ennahdha se tait sur les violences salafistes en Tunisie' (lien)Ces activistes des partis ayant perdu des élections ont-ils des preuves quand ils affirment que le parti islamique a gagné des élections par l’achat des voix?

Anselme demande à ses deux interlocuteurs comment ils expliquent 'cette suprématie des islamistes dans un pays comme la Tunisie qui s'était jusqu'ici démarqué du reste du Maghreb sur la place de la religion dans la société.' On s'étonne qu'un militant d'une 'révolution démocratique et sociale' ne vois pas la réalité cruelle. La Tunisie au 20ème siècle n'a été rien d'autre qu'un pays gouverné dictatorialement d'en haut, d'abord par la France puis par une élite francophone peu liée à une majorité de la Tunisie moins éduquée, plus religieuse et plus arabe (dans le sens moins occidentalisée) qu'elle. La suprématie des islamistes n'est en rien surprenant en fait, ils avaient sans doute déjà gagné des élections de 1989 (lien), et l'importance de la religion en Tunisie est prépondérant pour tout visiteur du parti qui ne se restreint pas aux hôtels touristiques ou la banlieue huppé de Tunis.

Cet article/entretien ne fait rien qu'affirmer une image partielle et fausse d'un pays dans une transition démocratique évidemment extrêmement difficile et fragile. Il pâtit d'un prisme orientaliste du Maghreb en Europe qui a dans le passé mené au soutien de régimes dictatoriaux et qui aujourd'hui amplifie dans les médias européens des voix occidentalisées mais peu représentatives de leur propre pays. C'est moins du journalisme que Mediapart et Anselme font ici que de l'activisme idéologique et politique soit en tombant dans le piège de l'élite tunisienne soit par leur propre volonté.

Friday, March 02, 2012

Vingt ans pour plus tard

Similaire que Enfances tunisiennes Vingt ans pour plus tard consiste de plusieurs auteurs qui y racontent '4 nouvelles et un conte'. Les auteurs ne sont pas tunisiens pour la plupart mais y ont vécu en résidence d’écriture. Ceci fait que les textes différent fortement entre-eux dans la perspicace de leurs observations de la société voire dans le fait qu'il s'agit proprement d'un thématique tunisien ou juste d'une histoire qui prend place en Tunisie. Je dois avouer que j'avais du mal a retrouver la Tunisie dans laquelle je vis dans beaucoup de ces nouvelles. Ananissoh dans sa description des relations amoureuses réussit le mieux dans ce sens. Pour des autres Filali qui raconte une histoire qui pourrait prendre place partout me plaisait de plus, surtout je crois parce que les autres auteurs semblaient de n'avoir pas assez d'esprit critique voire une perception trop optimiste pour ne pas dire assez profond de la société tunisienne. Je ne veux pas avec cela faire un jugement de la Tunisie toute entière et négative mais il est clair qu'il s'agit ici d'une société pleine de conflits, pleine de problèmes (sociaux, économique, dans le rapport homme-femme), et d'ignorer ces aspects trop ne sert a peu de mon point de vue.

Friday, November 25, 2011

Publius Abroad Update

Just a few updates on what I've written on my Publius Abroad blog:

On the Eurozone, don't expect this to be over before 2013 and reconsidering it. Additionally, Germany's Master Plan for Europe or rather lack of it.

And a statistical and graphical breakdown of final electoral results in Tunisia.

Friday, November 11, 2011

Alexandre Dumas à Tunis

Je suis en train d'attraper les observations sur les livres que j'ai dernièrement lus, ce qui ne jamais bien. Mais hélas, ça arrive malheureusement. Alexandre Dumas à Tunis - Impressions de voyage a été écrit par Dumas père mais ici a été excepté par une maison d’édition tunisienne. Je crois que le récit faisait parti d'un texte plus longue auparavant qui contient aussi des détails du voyage de Dumas et compagnie en Espagne et Algérie.
Dumas voyageait très classe sur un vaisseau de la marine française et visitait Bizerte et Tunis seulement en Tunisie. Quand même ses observations restent pertinentes et intéressantes, il a clairement lu un peu sur le sujet et avoir eu des échanges avec des autres qui s'y connaissaient mieux. Ses descriptions de certains scènes de châtiment, une exécution typique sur Bab Souika (!), ainsi que des relations hommes-femmes et femme en ville contre femme dans le désert sont assez révélateur. Le livre reste court et plain de détails peu pertinent - le succes de la chasse partout - mais m'a donne un aperçu intéressant d'un Tunis qui n'existe plus vu par un étranger lettré.

Tuesday, November 01, 2011

Publius Abroad

I am running a new endeavor by the way. Publius Abroad

Here my first three posts on Tunisian elections, the Bundestag's decision on the Eurozone crisis last week, and the following summit.

Sunday, September 25, 2011

Les Africains I - Les intellectuels carthaginois

Partie de mes - vaines sans doute - tentatives de me renseigner sur l'histoire (nord-)africaines, Les Africains I - Les intellectuels carthaginois de Paul Monceaux est une introduction dans la littérature latine du Maghreb - et surtout carthaginoise - de l'empire romaine. Les romains avait refondé Carthage après l'avoir complètement rasée et elle redevenait vite le centre intellectuel de l'Afrique du Nord, le Rome de l'Afrique.

Monceaux dans sons œuvre accentue la mélange qui marquait la présence romaine, les influences puniques, berbères sous une gouvernance plus ou moins accepté des romains et en latin. On restait Carthaginois, Maure ou Numide; mais de loin, l'on ressemblait à un Romain. Monceaux, lui-même pied noir vivant dans l'Algérie française vers la fin du 19ème siècle, voit un intéressant parallélisme similaire avec la colonisation (occupation?) française ici: pour les besoins de la vie, il se forma, comme dans l'Afrique française, une langue hybride, où le latin dominait, mais latin tout infiltré de punique et de libyque.

L'auteur décrit la vie intellectuelle au Maghreb romain autant que les intellectuels et écrivains eux-mêmes. Similaire que Hourani son œuvre est malheureusement si dense et rempli de politiciens et autres figures que je connaissais à peine que son livre est une introduction intéressante qui reste insatisfaisante dans le sens qu'elle ne fait clair comment peu on y sait.

Sunday, June 12, 2011

Les Phéniciens en Méditerranée

Acheté à côté des ruines de Carthage (romain) l'idée derrière ce livre a été de développer plus de savoir sur l'histoire (ancienne) de la Tunisie. Globalement ce but n'a pas été atteint ce qui ne montre qu'un une fois de plus comment peu on (ou je) sait sur l'histoire d'antiquité et de la Méditerranée. Les phéniciens il paraît ont été une puissance venant de la région qui est le Liban/la Syrie aujourd'hui. Dès la ils se sont implanté partout sur la côte de la Méditerranée - en Turquie, en Grèce, en Égypte, Malte, Italie, France, Tunisie, Algérie même Espagne et Maroc. Les Puniques, les protagonistes des guerres romains-puniques dont Hannibal, ne sont que les descendants des Phéniciens, limités à la Méditerrané occidentale et avec Carthage comme cité principale.

Les Phéniciens en Méditerranée de M'hamed Hassine Fantar est un court livre qui offre une vue globale du monde phénicien sont satisfaire le lecteur (voire moi) avec plus de profondeur sur quelques sujets intéressants (soyons honnête, ce n'est pas l'idée derrière ce bouquin non plus). Le plus pertinent que j'en ai retiré ce que je réalise de plus en plus vivant en Tunisie et même en France avant déjà ce que la vanité européenne d'une société et culture continentale qui se serait d'une façon ou d'autre limité à l'Europe soi-même est loin d'être soutenable. Les Phéniciens n'ont été rien qu'une puissance méditerranée ni africain, ni européen, ni ce qu'on décrit comme arabe aujourd'hui. Il est fascinant en fait à quel dégrée les histoires des nations d'aujourd'hui ont été interconnecté il y a des milliers d'années déjà. L'isolation des développements nationaux ainsi que des génies nationaux ont toujours été des conneries et je suis content de m'en percevoir de plus en plus au fil de mes lectures, de ma vie même.

Saturday, May 14, 2011

Enfances tunisiennes

Un recueilli de textes courtes des auteurs tunisiens sur leur enfance dans le tunisien a été mon cadeau de départ de la France. Une autre manière de le voir serait de le décrire comme mon introduction dans la littérature tunisienne. Un tel format de collection a des défauts ainsi qu'avantages. A la fois il permet au lecteur de se mettre en contact avec plusieurs auteurs dans un seul livre ce qui lui fait possible de développer plus d'une vue globale et au même temps il rend le lecteur frustrant à cause du fait qu'aucun texte soit développé plus longue mais qu'ils ne paraissent comme un goûter se dissipant vite.

Enfances tunisiennes pour moi c'était surtout une présentation fascinante d'une société non-occidentale - la première dans laquelle j'essaie de vivre vraiment. Pour exemple : la deuxième guerre mondiale, l'occupation allemande, a été vécu bien différente que l'arrogante perception européenne nous veut faire croire. Mais au même temps ces auteurs ou beaucoup d'entre eux - sans doute parce que cette collection reste quand même occidentalisé si arabe et musulman au même temps, comme la Tunisie en général j'ai l'impression - ont développé une histoire d'amour avec la langue français qui n'est peut-être même pas possible pour un français.

Finalement j'ai beaucoup retenu de ce livre en terme des idées, des auteurs et des sujets à explorer dans l'avenir. Peut-être en arabe? Je rêve sans doute mais cela n'est-il pas le but de la littérature?
Ce sont les autres qui vous font remarquer que vous êtes étranger.
Attribué ici à Edmond Jabès. W.E.B. DuBois et son veil ainsi que son double consciousness exprimait une pensée similaire.
Quoi de plus antagonique en effet que le français lu et écrit qu'on apprenait en deuxième langue à l'école en Tunisie et le français, le vrai en somme, qui s'écrit et se parle en France. L'un n'est pas l'autre, l'autre n'est pas l'un.
Toutes ces questions d'identités et de langues me fascine de plus en plus ces dernières années parce que - adaptant Robert Cooper - "we are post-modern individuals living in a - mostly - modern world. What, then, should we do?" Mais cela est un autre sujet à explorer une autre fois.