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Monday, September 27, 2010

De la démocratie en Amérique I

De la démocratie en Amérique de Tocqueville est sans doute parmi le plus grand (et plus connu) œuvre de la littérature sur la politique. Étant, en sort, un spécialiste des États-Unis, vivant en France, il paraissait évident de le lire et, même si je n'ai que lu le premier livre de deux, l'exercice a valu son coût déjà. Je ne me permettrai pas ni la vanité ni le temps ici d'analyser ou critiquer un tel classique de 600 pages, mais je voudrais bien faire quelques commentaires.

D'abord il faut dire que la deuxième partie de ce premier livre a été infiniment plus intéressante et pertinent que la première. Cela à cause du fait que Tocqueville dans sa première partie donne surtout une description du système politique américain, vu ma connaissance importante (si je peux me permettre ce mot), ayant lu la constitution américaine plusieurs fois et les Federalist Papers en détail, il y avait peu d'aspects nouveaux dans cette partie pour moi.

La deuxième partie où Tocqueville interprète plus, analyse des mœurs, devient sociologue au contraire est une lecture fascinante même presque 200 ans après ce texte a été écrit. Ses analyses de la situation des trois ethnies américaines (blanc, noir et indiens), ses prévisions et croyances sur l'avenir et la présence des États-Unis reste pertinents aujourd'hui toujours. Cela même s'il se trompe assez brutalement dans certains cas - la législative gagnant du pouvoir face à l'exécutive, l'état face au gouvernement fédéral, la démocratie comme dictature de la majorité (voire des pauvres).

Et sans quelques citations - parfois tout simplement justes, parfois ironiques et fausses.:
Il n'y a, en général, que les conceptions simples qui s'emparent de l'esprit du peuple. Une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie mais complexe.

Aux États-Unis {...] le pauvre [la majorité] gouverne. - Cruellement faux aujourd'hui évidemment.

Comment nier l'incroyable influence qu'exerce la gloire militaire sur L'esprit du peuple? Le général Jackson, que les Américains ont choisi deux fois pour le placer à leur tête, est un homme d'un caractère violent et d'une capacité moyenne.

N'amenez pas l'Américain à parler de l'Europe, il montrera d'ordinaire une grande présomption et un asez sot orgueil. Il se contentera de ces idées générales et indéfinis qui, dans tous les pays, sont d'un si grand secours aux ignorants. - Il faut admettre que l'inverse est vrai pour les Européens et les États-Unis.

Le negre n'a point de famille, il ne saurait voir dans la femme autre chose que la campagne passagère de ses plaisirs, et, en naissant ses fils sont ses égaux. - Tocqueville dans la piège raciste.

Ou je me trompe étrangement, ou le gouvernement fédéral des États-Unis tend chaque jour à s'affaiblir. - Oui, il s'est fortement trompé.

L'Amant

L'Amant de Marguerite Duras. Prix de Goncourt en 1984 (et alors le deuxième lauréat que j'ai lu après Jonathan Littel). Duras y raconte son enfance en Indochine colonisé dans les années 1930 à travers une jeune protagoniste de 15 ans. Il est clair qu'elle (l'auteure) s'est largement inspirée de sa vie au même temps, comme toujours dans ces romans, il est beaucoup moins évident combien le bouquin doit à l'imagination.

La jeune protagoniste parle surtout de son premier amant qui elle trouve à travers la frontière raciale et sociale qui séparait les européens des asiates en ce temps et cet endroit. On trouve tout un mélange de sensation difficile à différencier dans cette relation. L'homme est riche, la fille vient d'une famille pauvre et se faisait habiller provoquant par sa mère pour des raisons sinistres; l'homme est chinois et la relation échoue finalement à cause du racisme venant de ce côté et pas (seulement) des européens; l'homme, finalement, est beaucoup plus âgé que la jeune fille. Duras soulève des questions dans le lecteur sans qu'elle les résout (ou peut-être elle ne les voit même pas comme des questions).

Le livre n'est pas seulement celui d'un amour interdit, mais décrit plutôt le début de la vie adulte de sa protagoniste. Elle se positionne dans sa famille, envers son frère aîné haïné et le cadet aimé, sa mère protectrice mais pauvre, seule et proxénète d'un certain sens.

Composé des courtes paragraphes sans liaison ou chronologie L'Amant est difficile d'entrer dedans mais très remarquable une fois qu'on l'est. Le seul aspect dérisoire pour moi a été la concentration absolue portée sur la jeune fille, certains autres personnages (le frère cadet surtout) restent très flous et sans que le lecteur (voire moi) les comprends tout a fait.

Der gernegroße Nick

Die Zeit geht Sarkozy direkt an in ihrer aktuellen Ausgabe. Als solches gibt es da wenig dagegen zu sagen - ethnisch-begründete Ausweisungen, die Woerth-Bettencourt und der wiederholte Missbrauch des Geheimdienstes um nur die nicht inhaltlich begründeten Skandale zu erwähnen - und ich bin der letzte der sich zum Verteidiger des französischen Präsidenten aufschwingen wird. Dennoch einige kritische Anmerkungen, da inhaltliche Unsauberkeiten in diesem Themenbereich oft zu selbstbeweihräuchernden - oder auch einfach: falschen - Interpretationen führen.


Sarkozy bedient jene antieuropäischen und xenophoben Reflexe, die für Merkel und ihre modernisierte CDU tabu sind.

Stimmt wohl in Bezug auf die CDU (also die CSU ausklammernd) aber auch da nur für die xenophoben Reflexe (und selbst dies gilt nur mit Einschränkung in Anbetracht der schnell beendeten Diskussion über die von wirtschaftsnahen Politikern geforderte verstärkte Immigration - 'man solle entstehende Arbeitsplätze erstmal mit den hiesigen (deutschen) Arbeitslosen füllen'). Der angebliche antieuropäische ist um einiges weniger nachvollziehbar, Sarkozy hat sich schließlich schnell von den Kommentaren seines Ministers Lellouche distanziert, welcher die Kommission als Hüterin der Europäischen Verträge direkt angegriffen. Wer nun an die deutsche Diskussion um finanzielle bzw monetäre Hilfe denkt und an die Resistenz der deutschen Regierung früh, entscheidend und nachhaltig (institutionell!) in dieser Krise einzugreifen, sieht sich mit der Tatsache konfrontiert, daß Merkel Sarkozy auf der Messskala der Europa(un)freundlichkeit kaum übertrumpft; ja vielleicht sogar weniger interessiert als dieser an weiterer Integration ist (siehe die französischen und deutschen Positionen in Bezug auf die GASP sowie eine zukünftige stärkere wirtschaftliche und Steuerregulierung.


Von Einwanderern wird ausdrücklich 'Assimilation' verlangt.

Ausgerechnet Frankreich [...] ist auf die Völkerwanderung unserer Zeit nicht seelisch vorbereitet.

Beide Aussagen sind nicht wirklich falsch, aber leider sehr verkürzend ja verzerrend. Assimilation wird natürlich in Deutschland (und den meisten anderen Länder der westlichen Welt) auch verlangt, daß dies der falsche Weg ist, stimmt wohl, aber es macht aus Frankreich keinen besonders bemerkenswerten oder hervorzuhebende Fall. Die Völkerwanderung unserer Zeit endet ja aufgrund diverser (Abscheu erregender) EU-Richtlinien und Abkommen meist weiter im Süden und betrifft weder Frankreich noch Deutschland. Warum Frankreich auf diese nun aber schlechter vorbereitet sein soll als die Niederlande (Geert Wilders wohl bald in der Regierung), Schweden (eine rechtsextreme Partei neuerdings im Parlament!) oder Deutschland (Sarrazin, erinnert sich noch einer an die CDU-Polemik gegen die Doppelstaatsangehörigkeit?) ist mir nicht recht klar.

Wednesday, September 22, 2010

The Book of Basketball

Bill Simmons, the Sports Guy, is a phenomenon. I am not even sure I want to explain who he is at this point, I feel like you either know or you wouldn't care. Simply put he is a humorous columnist who from the perspective of a fan analyzes sports throwing in pop-cultural references for good measures. I used to religiously read his columns, especially the ones focusing on basketball, yet have semi-soured on him over the last year. His humor is a bit too repetitive, too simple and too American (fecal, the amount of girls one (should have) slept with in college) at times for me to thoroughly enjoy reading him as much as I used to do.

Yet, when he published his Book of Basketball I was of course content when a friend of mine handed me his second copy (danke). After having fought my way through the 700 pages of the book I have to admit that I've had my fill of Mr Simmons for a while. Politely put: his writing doesn't lend itself to a book format.

He is a columnist who at his best offers up a number of jokes, most of which (hopefully) work, and who succeeds to bring across his opinion in that manner. He really is an op-ed writer in that sense, one exclusively focusing on sports (and pop culture). Reading the Book of Basketball then is like going through 700 pages of columns. It takes a long time, one inserts quite a few breaks and one still becomes tired of it.

Additionally, Simmons is a big fan of lists - if I were a bit more intellectual, I'm sure I could come up with some kind of a joke along the lines of a an anarchy-dominated world being attempted to subdue to the order of a ranking, I will have to pass though - which makes for a quick, argument-provoking read normally. It becomes tedious when it involves the 96 best (NBA-)basketball players ever. Or the 20 best (NBA-)teams ever. Or (even worse) the creation of random cross-generational all star teams labeled according the players' respective periods (e.g. pre-championship Jordan, pre- and post-baseball Jordan).

I had a hard time even finishing this book and one glance at my reading list on this blog should let you know what kind of an exception that is. Simmons is not a bad writer per se and I will continue to devour his columns in order to distract me from whatever I am supposed to be doing at the same time. It's just that his style is really not suited for a book format especially one as massive as this one.

Monday, September 20, 2010

Wise Blood

Flannery O'Connor had always been something of a mystery to me. I had read one of her short stories years ago and been reminded of her importance as a southern writer countless times, yet never managed to simply read her. Her first novel Wise Blood, which I read in one sitting on a transatlantic flight back to Europe, was thus my first true stab at her writing and I have to say that I am torn. While I enjoyed the grotesque scenery and its protagonists - the seemingly blind preacher and his as innocent child, the crook and his perfection of the Church without Christ, - the plot - for me in any case, Wikipedia disagrees to some extent - was largely carried by the main protagonist's (Motes) inner struggle with religion or rather his attempts at shaking it. This kind of inner-religious struggle does not have to be a problem per se (see Joyce's version), yet I found it difficult in this case to relate to the main character of the novel. Literature if it is to have an effect on me has to deal with a universal problem subject, its regional or cultural setting matters little. Love, hate, war, fear, a wide variety of topics hold appeal for me in that sense, an inner struggle concentrating on religion is not amongst those. If one does not believe, how is one to relate to someone grappling with his belief? To put it shortly, I was far less impressed with O'Connor than I would have expected considering the reviews she had received from people whose taste I would usually trust.