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Thursday, June 18, 2009

Le dernier jour d'un condamné

Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo est un livre étrange. Cela est le cas parce qu'il est clairement une tentative de persuasion politique dans un format littéraire. Je réalise bien qu'il y a beaucoup, beaucoup des oeuvres littéraire qui sont politiques, mais j'ai l'impression que pour la plupart la politique reste quand même un aspect secondaire à la littérature. Le bouquin de Hugo est plutôt essayiste dans sa concentration sur un sujet, la peine de mort, et sa opposition contre cette peine.

Hugo raconte les derniers jours d'un condamné à la mort. Cette personnage n'a pas de traits très caractéristique, son portrait reste fluide, afin de rester plus représentatif et un symbole plus fort contre la peine de mort. On ne découvert même pas le crime qu'il a commis par exemple. Cette personnage traverse touts sentiments imaginables de quelqu'un condamné à la mort. Dès l'espoir de s'enfuir sur le courage en face de la fin jusqu'à la supplication pitoyable. Hugo a réussis à rendre les stages émotionnels clair au lecteur, à lui faire sentir ce que le condamné souffre. Mais quand même je n'ai pas été persuadé par le livre, pas politiquement, je suis contre la peine de mort, mais sur un niveau littéraire. Le constant monologue du condamné, censé à montrer les divers stades sentimentales et philosophiques qu'il traverse, a été trop prévisible et la politique trop éminent pour que j'aie pu vraiment prendre plaisir de le lire.

Wednesday, June 17, 2009

News update

  • I am not absolutely convinced of the true importance of twitter and facebook for organizing in countries such as Iran (or the Ukraine, Georgia and the such before). The MonkeyCage had an interesting critical discussion of this (1, 2, 3). Yet, here is a fascinating article how citizen journalists provide the traditional media (and everyone else) with material which it cannot gather on its own.

  • I knew beforehand that Arizona law had a highly amusing provision of breaking ties in popular elections through a card game. But I have to admit that I was surprised that this is actually still used sometimes. (NY Times)

  • Finally, JD Salinger is alive an defending his creation. I love the fact that this guy simply disappeared from the public scene after having published one of the most popular novels in American (adolescent) history. (NY Times)

Monday, June 15, 2009

The Lance and the Shield

Tatanka Yotanka was one of my childhood heroes, his biography The Lance and the Shield: The Life of Sitting Bull written by Robert M. Utley was supposed to deepen my cursory knowledge of the Lakota Chief. That's what it did, even if the question of whether childhood heroes even should be further explored is left unanswered. Basically, Sitting Bull was far less important for what most people perceive him to be (leading the Sioux and Cheyenne against Custer at the Little Big Horn and eradicating the 7th Cavalry), but instead was one of the most influential chiefs of Lakota (who were governed by a sort of aristocracy based on deeds (generosity, bravery, wisdom) and oratory prowess affirmed by popular support). He ultimately failed tragically in his fight, resisting white rule and trying to preserve the Sioux way of life.

Utley's book is a fascinating document because it provides a down to earth approach to Sitting Bull and his fight. It shows how Little Big Horn was more accidental as victory than anything else, how Crazy Horse (and Sitting Bull when younger) led into battle not through commands but through examples of bravery, which as a tactic of course proved foolish against (more or less) disciplined soldiers armed significantly better. Utley gives us a glimpse into Bull's life, his wives, his children, his attempts at protecting them and at providing a future for them.

Summing this up, one can only describe the whole story as tragic. Sitting Bull's vain attempt to preserve something that inevitably lost. The way whites dealt with these remnants of Indian culture. The way the Sioux became divided based on government hand outs. Not a very uplifting tale, if an instructive one and a huge stain on the American manifest destiny. Funny (sad?), how a people with such lofty ideals (Jefferson's Declaration of Independence, Publius' work, Winthrop's city upon a hill, Lincoln's Gettysburg Address), acted in such a disgusting (and hypocrite) manner, but then some things never change. Do they?

Wednesday, June 10, 2009

Les Faux-monnayeurs

Le premier - et sans doute dernier - livre qui sera discuté dans un club de bouquin qui on a fondé dans une soirée bien arrosée (feuchftfröhlich) est cet oeuvre d'André Gide. Publié en 1925, Les Faux-monnayeurs est facilement à suivre mais difficile à comprendre. Gide n'emploie pas de flux de conscience comme certains de ses contemporains (Joyce, Faulkner, Sartre), il semble plutôt lié à une génération précédente dans le sens qu'il reste très accessible au niveau des phrases voire paragraphe même chapitre individuelle. Il est plus (post-)moderne (sans que je veuille juger comme positif ni négatif) concernant la façon que son style de narration change constatement. Il y a un narrateur omniscient qui ce n'est jamais précisé. On y trouve des parties basées sur le dialogue et sans que le lecteur soit offert une interprétation. Finalement, une bonne partie du livre est censé d'être le journal d'une de ses personnages. Plus compliqué même, parfois ce journal est lu par quelqu'un d'autre, parfois il ne l'est pas. Sans mentionner le tas de lettres qui y sont reproduit.

Le bouquin décrit l'été comme vit par trois personnages principales (deux amis, des jeunes collégiens; et un écrivain plus âgé, demi-oncle d'un d'eux) et un tas des autres autour ces trois. Sans entrer dans une histoire trop compliqué pour le résumer ici dans quelques phrases, le bouquin se concentre sur les relations romantiques et amicales (les deux ne sont pas trop séparées ou au moins ambiguës) entre ses personnages. L'homosexualité (ou bisexualité) des personnages principales n'est pas traité comme un sujet comme soi (sauf dans une occasion).

Le sujet le plus fascinant du bouquin est sans doute (comme souvent d'ailleurs), le flux entre l'auteur et l'écrivain (Edouard) plus âgé qui fournit avec son journal un bon tiers du texte. Edouard est en train d'écrire un livre qui s'appelle Les Faux-monnayeurs. Ce livre est censé d'être une représentation d'une tranche de la vie. Edouard défend son projet de tenter une telle représentation, ce que les autres ridiculisent comme impossible. Gide le fait effectivement. Wikipedia me dit qu'il veut montrer la vanité de même tenter de reproduire la vie. Je ne suis pas sûr. Son livre finit sur les termes plutôt positives (pour les personnages principales en tout cas), d'une certaine façon il y a de la clôture, mais au même terme je trouve que Gide réussit à montrer une tranche de la vie. Le nombre de fils sans connexion, le nombre de personnage avec un avenir toujours douteux à la fin du bouquin. Le fait que des personnes viennent et partent sans qu'ils touchent profondément la vie des personnages principales. C'est cela la vie, non?