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Wednesday, September 04, 2013

Carnets de guerre

J'avais beaucoup entendu parler de Vassili Grossman sans avoir jamais lu quelque chose de lui. Il parait si peu connu en Allemagne au fait que son plus grand œuvre Vie et Destin n'est disponible que dans des versions relativement. Je crains que comme citoyen soviétique qui décrivait l’héroïsme de l'Armée rouge autant que les crimes des Allemands mais aussi la folie du stalinisme il tombait dans un sort de trou de non-attention entre les deux Allemagnes. 

De toute manière c'est le prix la raison pour laquelle je me suis acheté son Carnets de Guerre - De Mouscou à Berlin 1941-1945 en français. Ce qui a été u peu bête en rétrospective en considération de la partie importante du livre qui a été écrit par l'historien britannique Antony Beevor.

Grossman était un des correspondants du journal officiel de l'Armée rouge et en tant que journaliste suivait l'armée partout. Dans sa retraite chaotique en 1941 autant que dans ses avancés timides après et finalement la course vers Allemagne et Berlin en 1944-1945. Il fut parmi les premier a Treblinka et a écrit un récit ci-dessus qu'on n'oublie plus facilement. Mais Grossman bien que communiste et patriote soviétique (il est né en Ukraine) n'est pas aveugle comme la plupart de ses contemporains, il voit aussi le pillage et surtout les viols commises par l'Armée rouge une fois qu'elle était en Allemagne elle-même.

Ce Carnets est une sélection qui a été faite par Beevor qui les liés avec des commentaires extensives afin de les introduire voire les mettre dans leurs contextes. Et la combinaison de ces deux est impressionnante. Grossman le grand écrivain et humaniste dont il faut vraiment que je lise plus et Beevor l'historien militaire de la deuxième guerre mondiale par excellence qui nous aident à comprendre l'autre.

Wednesday, June 26, 2013

Dead Souls

One more novel from my trip to Ukraine, this was one from the Ukraine-born Russian writer Nikolai Gogol, Dead Souls - similarly to the The Daughter of the Commandant but much more so - pokes holes into the Russian self-satisfied noble middle class who - to varying degrees - rely on their serfs and petty business deals (and corruption) for their well-being. 

I have to admit that I found this novel difficult to read though. It seemed too drawn out in its story-telling, too repetitive in a way. Still interesting during my quest to find out more about the Slavic world I was traveling in recently.

Tuesday, June 25, 2013

The Daughter of the Commandant

Recently gone on a trip to Ukraine - Kiev and Odessa - I had a rather hard time finding translated Ukrainian literature even within the country itself and thus restricted myself to - amongst others - Alexander Pushkin for my reading material. Pushkin of course is not Ukrainian - but really to clearly differentiate between Ukrainian and Russian history is quite difficult and he furthermore spent some time living in - exile in - Odessa where he promptly seduced the local governor's wife and thus had to leave more quickly than anticipated.

The Daughter of the Commandant then, where Pushkin tells the story of a Simplicissismus-like young noble posted on the Russian frontier where he and his new-found love interest are exposed to and suffer from Pugachev's Rebellion. Pushkin constant problems with the Tsarist government due to his socially critical writings and this also comes across in this - short - novel some. The young noble here comes across as naive - if later on heroic and lucky - at best, most of the higher-up officers in the army are described as incompetent or a bit corrupt, while finally the government's justice is erroneous - note: not the Tsar herself though.

In read this in one sitting - lying really - on the train from Odessa to Kiev and thought it a very enjoyable even if Pushkin's status as one of the greatest writers of Russian history was not clearly established to me with it. Curious to try and read something else of his though.

Tuesday, October 09, 2012

Bloodlands

Timothy Snyder's Bloodlands: Europe Between Hitler and Stalin made a lot of noise when it came out in 2010, mostly because of its perceived moral equation of Hitler's and Stalin's crimes. Personally, I am not sure Snyder is even interested in the moral question though, for me he simply states that there is a striking geographic overlap in the areas where both Soviet Communists and German Nazis had most of their victims. 

These Bloodlands - between Eastern Poland, Belarus, Ukraine, the Baltics and Western Russia - suffered from the Ukrainian famine, the concomitant invasion and occupation by Germany and the USSR in 1939, followed by a second invasion for the formerly USSR-occupied regions in 1941, the starvation of millions of Soviet soldiers, the Holocaust in both its early (bullets) as well as late (gas) stages, and finally reconquest by the Red Army with the Wehrmacht leaving a bloody trail on its way back to Germany.

It's essentially an absolutely horrifying account of the unprovoked killings of 14 million civilians in a 12-year span.

There is little that I feel I can truly contribute to this debate, which involves far too many outlets and national perceptions as it is (hier in der Zeit, the NYRB, ou Le Monde) and I will let historians figure out whether Snyder's Fascism-Communism comparison holds true or not:
Hitler and Stalin thus shared a certain politics of tyranny: they brought about catastrophes, blamed the enemy of their choice, and then used the death of millions to make the case that their policies were necessary or desirable. Each of them had a transformative Utopia, a group to be blamed when its realisation proved impossible, and then a policy of mass murder that could be proclaimed as a kind of ersatz victory. (Wikipedia)
Let me just say that as someone possessing slightly above average knowledge of the history of the Third Reich I discovered relatively little new in Bloodlands concerning the atrocities committed by the Germans - and, yet, even there specific events especially in Belarus and Warsaw I was little familiar with - while the account of the Soviet crimes perpetrated during those years were revelatory and for the most part completely new to me.

Wednesday, October 03, 2012

Vie et Mort du bloc soviétique

La Vie et Mort du bloc soviétique de Georges Mink est un court ouvrage moyennant récent qui se concentre surtout sur l'histoire de l'Europe central - Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Bulgarie et Roumanie mais aussi à un moindre degré l’Albanie et Yougoslavie.

L'auteur discerne deux grandes lignes dans l'histoire post-guerre de cette région la soviétisation - ce qui est la transplantation du modèle soviétique dans sa zone d'influence - de 1947 jusqu'aux milieu des années 1950 et la désoviétisation à partir de ce moment jusqu'à la fin de l'empire soviétique.

Après-guerre la plupart des pays libéré par l'Armée rouge - comme en France vraiment - ont été gouverné par une vaste coalition des partis politiques divers. Ce dualisme des politiques est remplacé par une soviétisation de la politique et par une prise de pouvoir des partis communistes (voire commune socialiste et communiste) par différents moyens - semi-révolution, semi-coup de d'Etat en Tchécoslovaquie, des élections faussées en Pologne.

Suivi la tactique du salami qui consistait dans l'élimination de l'opposition politique commençant par l’extrême droite - souvent les collaborateurs avec des Allemands - et passant par le centre jusqu'aux politiciens de gauche trop social-démocrates voire indépendants vu leur engagement individuel au sein par exemple de la guerre civile en Espagne. Ces purges aurait été nécessaire pour réaliser une soviétisation parfaite, condition sine qua non de l'homogénéité du bloc.

Les nouveaux régimes profitaient d'une certaine légitime politique voire soutien populaire basée sur ceux qui profitaient du nouveau système. Effectivement la situation d'économies sous-développées [...] encore sous-industrialisés, à dominante agricole, avec une population habitant majoritairement les zones rurales, employés dans une agriculture d'autosubsistance se prêtait aisément à un "capital-based" développement de l'industrie lourde, technologiquement peu avancé. Ce soutien s'est basé alors à la fois sur les nouvelles élites ayant remplacées celles victimes de la purge et les anciens paysans devenu travailleur.

Mais, la soviétisation [...] provoque la naissance de [...] la désoviétisation à cause de sa nature trop rigide et doctrinaire. La désoviétisation décrit un ensemble de mécanismes [...] qui permettent au régime communiste de perdurer.
 
Surtout au niveau économique se présentait des problèmes à cause d'une croissance économique extensive - c'est à dire basée sur une augmentation d'"input" (travailleurs et capital) - qui fallait être remplacée par une croissance intensive - c'est à dire basée sur une augmentation de la productivité. Un besoin économique voire financière qui n'était augmenté par le mal du bloc soviétique de maintenir leurs dépenses militaires élèves.

Suite vient la tentative de sauvetage du bloc par sa modernisation et sa relégitimation [qui finalement] échouera. Cet effet Gorbachev consiste en partie de l'idée de faire de la Pologne (et de la Hongrie) un modèle réformateur mais pas de faire du table rond - pour juste citer un exemple - un modèle de la sortie du communisme pour le pays de l'Europe central en grande partie à cause du fait que la certitude que les moyens de coercition internes étaient hors d'image devait être confortée par la preuve que le centre de l'empire ne réagissait pas non plus.

Ce qui nous laisse avec une réfolution (contraction des mots évolution et reforme) en Europe central qui menait à une passation du pouvoir - à l'exception de la Roumanie - négociée.

Thursday, August 02, 2012

Berlin - Moskau

Wolfgang Büscher erzählt von seiner Reise zu Fuß Berlin - Moskau, er tut dies in einem unglaublich schön eingeschlagenen Buch, was fast der Hauptgrund war, daß ich mir es von einer Freundin auslieh. Glücklicherweise war auch der Text mehr als vernünftig. Büscher beschreibt seine monatelange Fußwanderung von Berlin durch Polen, Weißrussland und schließlich Russland nach Moskau. Er erzählt von seinen Begegnungen, den skurrilen oder eindrucksvollen Charakteren, welche ihm auf seiner Wanderung begegnen. Er erzählt Anekdoten der Geschichte der jeweiligen Region bzw seiner Erfahrung an historischer Stätte. Ein schnell gelesenes gleichzeitig aber nachdenkliches Buch über eine aus der Gesellschaft aussteigende, besondere Erfahrung. Mein einziger Kritikpunkt wäre, daß ich den Autor zeitweise zu schnell, zu westlich, zu verdammend in seinen Wertungen fand. Es ist schwierig hier ein konkretes Beispiel zu finden, es liegt dem Ganzen mehr ein Gefühl zu Grunde auf seine Sprache basiert.

Wednesday, October 27, 2010

Die Mutter

Maxim Gorki scheint, so weit ich das nach der oberflächlichen Lektüre zweier Artikel verstehe, oft als treuer kommunistischer Schreiber kritisiert werden. Er gilt als ein Schriftsteller der den sozialistischen Realismus prägten sich aber durch seine ideologische Treue intellektuell selber im Weg stand. Ich bin mir nicht sicher, ob ich dieser Meinung, nachdem ich Die Mutter gerade beendet habe, beistimmen kann.

Gorki ezählt in diesem Roman die Geschichte einer älteren Frau, welche in ihrem ganzen Leben von ihrem Mann und indirekt vom industrialisierten-kapitalistischen System mißhandelt wurde. Nach dem Tod ihres Mannes, wird ihr Sohn zu einem führenden Sozialisten und reißt in seinem Bugschwall seine Mutter mit. Sie wird glücklicher, gebildeter, lernt eine neue Umgebung kennen und schätzen, sie verändert von Grund auf ihr Leben am Ende desselben.

Diesen Weg zeichnet Gorki für uns nach mit all seinen Nebenfiguren, Revolutionären und solchen die es erst noch werden wollen. Sicherlich sind seine Charaktere holzschnittartig, sein Menschenbild naiv. Kaum eine Romanfigur entwickelt eine Persönlichkeit und mit wenigen, kaum genauer geschilderten, Ausnahmen sind alle Menschen gut und dem Sozialismus über aufgeschlossen. Das, was man ihnen noch vorwerfen könnte sind Unwissen und Feigheit, aber in beiden Fällen genügt ein kleiner Ruck und der Mensch weiß, wo er stehen muß.

Aber Die Mutter ist mehr als dieses sozialistische Wandgemälde, er beschreibt auch eine historische Wahrheit oder eher historische Wahrheiten. Einerseits das Leben Leiden der arbeitenden bzw Landbevölkerung im Russlan des frühen 20. Jahrhunderts, welches in seiner Kastenhaftigkeit schreckenserregend ist. Andererseits die Hoffnung und das Vertrauen, welches viele Menschen angesichts der eben zitierten Umstände in de Sozialismus legten, ihre Überzeugung, daß dieser zu einer utopisch gerechten und egalitären Gesellschaft führen würde. Nein, natürlich irrten sie sich, aber wer kann ihnen ihren Utopismus verdenken angesichts der Staatsgewalt gegenüber simpler und friedlich vorgetragenen Forderungen? Das Porträt, welches Gorki von diesen Verhältnissen zeichnet, ist überzeugend und stimmig, so deprimierend es auch sein mag.

Letztlich bleibt anzumerken, daß einige Anmerkungen verschiedener Charaktere durchaus auf die möglichen Konsequenzen einer Revolution hinweisen. Auch wenn das Ausmaß des später folgenden Blutbades sowohl Gorki als auch seine Romanfiguren geschockt hätte, zeigen sie trotzdem, daß sie sich der Gefahr bzw der Möglichkeit eines solchen Ausgangs durchaus bewusst sind. Nur glauben sie ja einerseits an die darauf folgende Utopie und andererseits bleibt festzustellen, daß si ja kaum andere Möglichkeiten ergreifen können angesichts ihrer Unterdrückung.

Ich habe selten einen Roman gelesen, welcher in diesem Maße von der Geschichte eingeholt wurde, welcher in diesem Maße desavouiert wurde. Aus heutiger Sicht sind viele der Annahmen und Hoffnungen der Charaktere abwegig, ja abstrus und grausam, aber Die Mutter ist ein Kind ihrer Zeit. Sie muß in den Maßstäben ihrer Epoche beurteilt werden und wenn man dies berücksichtigt ist es aufschlußreicher, lohnenswerter, ja großer Roman.

Friday, September 11, 2009

Das Gut Stepantschikowo und seine Bewohner

Dostojewski ist leider einer dieser Autoren, welche ich viel zu jung und schnell gelesen habe. Ich werde Schuld und Suehne sicherlich noch einmal lesen, doch fuers erste beendete ich gestern Das Gut Stepantschikowo und seine Bewohner. Ein furchtbares Buch, ganz ernsthaft. Basierend auf einer Geschichte von Molière dessen Titel ich mich nicht mehr entsinne, erzaehlt Dostojewski die Geschichte eines Mannes, welcher selber zu oft getreten wurde und nun als Tyrann ueber einen Haushalt herrscht in welchem er eigentlich nur zu Gast ist. Die Art und Weise wie dieser Foma Fomitsch seinen Gastherren misshandelt und quaelt ist furchtbar erniedrigend. Der Geist des Lesers straeubt sich noch staerker gegen die Selbstgeisselung des nominellen Hausherren, welcher den ihm moralisch, staendisch sowie nach Vermoegen unterlegen Foma, wegen einer leicht intellektuellen Ueberlegenheit, welche dieser in eine staendige moralische Dominanz verwandelt, richtiggehend verehrt und jeden Fehl und Tadel nur bei sich selbst sucht (und findet).

Das Buch ist also grausam und furchtbar zu Lesen, ja fast nur mit Widerstand, aber dies liegt daran, dass Dostojewski unglaublich erfolgreich ist darin diese abstossende menschliche Konstellation darzustellen. Ich weiss deswegen wirklich nicht, was ich von diesem Buch halten soll. Es war sehr, sehr unangenehm es zu lesen, aber kann ich Dostojewski vorwerfen, dass es ihm gelingt den Menschen von seiner schlimmsten bzw naivsten und deswegen mitleiderregendsten Seite zu beschreiben?

Thursday, June 14, 2007

Die Farbe des Krieges

Ein Kumpel hatte mir Arkadi Babtschenkos Die Farbe des Krieges ausgeliehen und dies mit der Aussage verbunden, es sei ein gutes Buch und ich würde schnell damit durch sein. Ich kann beides nur bestätigen, habe glaube ich nicht mal mehr zwei Tage an dem Roman gelesen und es war sehr eindrucksvoll.

Die Erzählweise erinnerte mich sehr an Tim O'Briens The Things They Carried, Norman Mailers The Naked and The Dead sowie Hemingways A Farewell to Arms. Dieser Kriegsbüchertradition folgend erzählt Babtschenko aus Tschetschenien. Unzusammenhängende Episodengeschichten ermöglichen dem Leser einen Einblick in die Grausamkeit und Unmenschlichkeit des Krieges. Bei seinen Beschreibungen kommt hinzu, daß die russische Armee durch eine weitverbreitete (und bis in die höchsten Ränge hineinragende) Korruption geprägt ist und durch ein körperliche Gewalt förderndes System, in welchem die Großväter neue Rekruten als persönliche Sklaven und Aggressionsablassmittel mißbrauchen. Der Autor benutzt dazu eine Sprache, welche nicht vor falscher politischer Korrektheit zurückschreckt und stellt auch dadurch dar wie der gemeine Soldat ein Opfer des imperialistischen, machthungrigen russischen Systems ist. Politische Anschuldigungen beschränken sich zwar auf ein Minimum (Jelzin und Putin werden beide, wenn auch nur einmal, beschuldigt), aber seine Episoden reichen aus um die moralische Verdammtheit dieses Krieges im Besonderen wie auch des Krieges im Allgemeinen und nicht zuletzt der russischen Armee zu verdeutlichen.

Ich persönlich fand, daß Die Farbe des Krieges den Leser (also mich) leer hinterläßt. Es bleibt einfach nichts mehr hinzuzufügen. Die sinnlose Gewalt, die Folterpraktiken, das Morden, es hinterläßt nichts als eine angewiderte Faszination für diese Abgründe menschlicher Existenz.

Holts Euch, lests.