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Wednesday, November 19, 2008

Filibuster proof majority

Not like anyone really still pays attention to this, but the Alaskans decided not to send back a convicted felon to the Senate.

1 down, 2 to go. Minnesota and Georgia still haven't been called. Obama could still start governing in January while only depending on Democratic lawmakers in Congress. Even my cynic self could become giddy because of that.

Completely unrelated, but who will replace Obama (President), Biden (Vice-President) and Clinton (Secretary of State?) in the Senate? As far as I know the governor of the home state decides who to substitute, this is the case in Alaska in any case, I believe this depends on states' respective laws. Which party are the governors of these states from anyway? Illinois (Democrat, undoubtedly), New York (Patterson - Democrat), where the hell is Joe Biden from? Fun exercise, if ultimately pointless in regard to majorities in the Senate (simply because I believe otherwise I would have read something on this somewhere).

Monday, November 17, 2008

Revue de presse - G 20

New York Times:
As Leaders Wrestle With Economy, Developing Nations Get Ringside Seats
  • accentuation du fait que les pays émergents ont été présent d'une manière frappante (ou nouvelle)
  • implication que les pays émergents ont été invité grade à la volonté de Monsieur Bush (pas au fait qu'une solution sans ces pays serait impossible à cause de leurs réserves géants en monnaie étranger)
  • citation d'un discours de Monsieur da Silva exigeant la croissance continuée des pays développés
  • accentuation du fait qu'entre les 20 participants il y avait 2 femmes seulement, sans beaucoup de pouvoir pour les raisons différents

World Leaders Vow Joint Push to Aid Economy
  • ajournement des décisions profondes au prochain sommet en avril avec la participation du nouveau Président américain
  • graves différences idéologiques entre les participants
  • pas de vrai résultat
  • la crise la faute des leaders dans quelque pays développés, voit les États-Unis


Telegraph:
G-20's admission of financial guilt may prove the first good step of many
  • le banquet comme le commencement de la discussion
  • les responsables ont été d'accord du fait qu'ils sont les coupable de la crise
  • Brown dirigeant la discussion
  • trois résultats importants
    • la promesse de continuer les négociations de Doha
    • quelques implications des réformes financières dont la création d'un conseil de supervision pour les institutions financière
    • un plan va être élargir regardant une réforme des institutions de Bretton Woods


Financial Times:
World leaders unite to restore growth
  • les participants ont promis d'assurer de renouveler la croissance avec des stimulations fiscales


International Herald Tribune:
G-20 mostly avoids the thornier questions
  • pas de réponses aux questions difficiles
  • le seul journal anglophone qui cite Merkel et la donne une rôle importante


Le Monde
Les pays du G20 s'accordent sur des grands principes et un plan d'action
  • d'accord sur une plus grande supervision de la finance mondiale
  • renforcer la lutte contre les places financières 'non-coopératives'


Le G20 se donne 4 mois pour renouer avec la croissance
  • d'accord sur les grandes lignes d'un plan
  • citation de Strauss-Kahn qui soutien un réponse coordonné, une stimulation fiscale de 2% du PIB


taz
Weltrettung bis März
  • le sommet comme la préparation d'un sommet beaucoup plus important en avril
  • croyance de Sarkozy et Barroso que le monde a plus ou moins suivit les idées européens


Frankfurter Allgemeine Zeitung:
Wirtschaftsmächte vereinbaren Reformplan
  • d'accord sur une supervision sans trou (Überwachungsnetz)


Frankfurter Rundschau:
Neue globale Notärzte
  • le sommet comme la déclaration de la nouvelle multipolarité
  • pas de solution possible sans les pays émergents
  • Européens plus supranational que les américains


Willkommen im 21. Jahrhundert
  • pas de vrai résultat mais signifiant à cause de ses participants
  • l'idéologie de la moindre régulation possible est morte
  • la récession va soi-même obliger le G-20 de se coordonner plus en avril


Libération:
G20: L'espoir d'un somment pas vain
  • rien de concrete
  • l'absence d'Obama fait une mystère si la position de Bush sur la régulation et le commerce international est à lui-même seulement ou représentative d'une position américaine qui Obama partage aussi
  • l'Allemagne vu comme plus interventionniste que la France ('Merkel s’est révélée comme une vraie bolchevique')


Economist:
Not a bad weekend's work
  • plus que de la rhétorique seulement
  • le plus important a été la liste des participants
  • la promesse de Japon de donner $100 billions au FMI
  • la continuation de Doha


Synthèse:
Presque tous les journaux soulignent le fait que le sommet du G20 a introduit un nouveau 'gouvernement' mondial. L'ouest ne peut plus régler toutes les questions financières entre ses membres seulement. Après il y a une divergence politique entre les journaux plutôt de la gauche et de la droite. Les journaux à gauche en général se montrent déçu des résultats peu concrets, au contraste avec ces à droite qui sont plus ou moins satisfait des résultats. Au niveau des différents pays il est intéressant de noter que Madame Merkel n'est pas vue comme une participante importante dans la presse anglophone (sauf l'International Herald Tribue qui est fait pour le monde non-anglophone). De plus il y a des différences selon les résultats reporté ou accentué. En Europe la lutte contre les paradis fiscaux est perçue comme un résultat pertinent, tandis qu'aux États-Unis et en Angleterre (sauf dans l'Economist qui en général est plus précis dans son reportage de l'économie) ce résultat n'est même pas reporté. La même divergence existe pour le reportage sur la coordination des stimulations fiscales. En général (et ceci n'est pas du tout surprenant) les journaux prennent des perspectives nationales dans leurs citations et les personnages jugés importants pour le succès du sommet.

Saturday, November 15, 2008

La condition humaine

Je ne sais pas trop quoi dire sur La condition humaine d'André Malraux (et j'ai l'impression que je dis cela trop souvent quand je parle sur les bouquin français, peut être une expression de ma limitation d'expression dans cette langue qui m'énerve encore et toujours). Ce un livre très fort et ayant des difficultés d'y entrer au début, après un tiers j'avais du mal d'abandonner le bouquin, mais il n'y a pas d'espoir dans cet œuvre. Malraux ne raconte pas une histoire très cruelle parce que il discute en détail la violence, la mort, la torture, cela existe aussi mais pas beaucoup. Non, elle est cruelle parce que il n'y a aucune signe d'espoir. Tous les personnages sont perdus à la fin, morts ou vivants il n'y a plus rien pour eux. Malraux réussi à montrer ce désespoir dans mille variations (ok, je mens, mais six ou sept peut-être) et le destins de ses personnages sont si différents qu'un bouquin si déprimant que cela est si attirant au même temps. Hmmm, peut-être c'est moi aussi, j'aime très bien la culture déprimante en général à la fin (Townes, Hank, Faulkner...).

J'ai aussi trouvé super intéressant la période de laquelle Malraux parle ici, la Chine avant que les communistes aient gagné leur révolution est un sujet dont je sais rien. Tchang Kaï-chek je connaissais par nom mais dehors cela, rien. Alors, lis-le, mais ne plaignez-vous pas quand ce bouquin vous rendez tristes.

Tatanka Yotanka's death

I found these two gems (1, 2) by accident after I had watched a satire on Buffalo Bill's Wild West show and felt the need to scurry around a bit looking for some more information on Sitting Bull (one of my childhood heroes, quite unsurprisingly really). For those of you not initiated to the wonderful world of cowboys and Indians (such an inept and inaccurate description though), Sitting Bull (or Tatanka Yotanka in his native tongue) was the spiritual leader of the Hunkpapa Sioux, themselves part of the Lakota, he is widely held responsible (or celebrated?) for his preparation (again, more spiritual and motivational than as someone comparable to a general (that role would have been played by Crazy Horse (Tashunka Witko) or Gall), but considering the usual disaster called inter-tribal cooperation (see the disastrous defeat of Tecumseh) this role should not be underestimated) in the battle of the Big Horn river (Southern Montana). This battle was (and still is) the only one during which the US army ever lost every single man fighting on its side. Evidently, this last hurrah of the plains Indians didn't change anything in the long run, and the Lakota, like everyone other Indian tribe really, ended on a miserable reservation, dominated by alcoholism, violence and misery.

Is it scary that I wrote this without looking up anything by the way? Probably so, but then I spent most of my childhood reading books on this kind of irrelevant crap. Wait...that kind of reminds me of last week actually, and the week before that. Oh well.

What I found shocking was how the New York Times in 1890 reported on Sitting Bull's death, he was nothing but an old man at that point and it seems disproportionate how they condemn him especially considering the fact that the Indians miserable conditions and exploitation must have been widely known even then.

My favorite quotes:
  • the arch villain is dead
  • [his followers] will be good Indians or prisoners [this of course being a disgusting reference to (I believe) General Sherman's epitome that only a dead Indian were a good Indian]
  • the killing of the wily old plotter [part compliment, part insult I guess]
  • the savages [interesting about that is the fact that the NY Times basically admits to the attempted arrest being made possible in the first case through a blatant lie by the commanding officer (that he only wanted to talk to Sitting Bull namely), yet no criticism of that is voiced of course]
  • the Sioux, with a hideous yell, charged on the police
  • the old rascal
  • the arch traitor [to whom? To the white men's government that had broken treaty after treaty after treaty?] [..] was an accomplished liar [see above and just beforehand]


Did I mention that these things piss me off?

Tuesday, November 11, 2008

Pop Internationalism

The second book by Paul Krugman in the last few weeks (days really) I've gone through. I found the French title to be more explanatory if less catchy: Le mondialisation n'est pas capable. In any case, the book is simply a collection of essays and speeches that Krugman had written/given trying to dispel certain notions on trade policy in the (American) public and political arena. Even if some of content becomes slightly repetitive after the second or third essay (it a collection after all not a coherent body of work), I found the whole thing a very insightful and helpful read. It has already helped me twice these last days in arguments on trade policy with non-economists (even non-political scientists and it is not like I could even call myself an economist with producing inadvertent laughter within myself).

Krugman fears that public discourse has been decoupled from the scientific economic discourse and would like to try to refute some of the (economic) arguments put forth going against every economic theory or against empirical proof. I am not going to go into detail here, repeating his main arguments, but I most definitely can recommend at least one or two (or all) essays of this volume to most (non-economists) readers.

Sunday, November 09, 2008

La mort est mon métier

Dans une des critiques de Les bienveillantes de Johnathan Littell que j'ai lu le journaliste a fait un référence au fait que cette idée d'écrire un livre de la perspective d'une officier de SS serait rien nouveau, Robert Merle ayant fait là même chose en 1958 déjà. Évidemment, je m'avais promis que je lirais ce bouquin un jour. Je viens (ok, il y a peut-être deux moi) de le trouver dans une librairie à l'occasion à St-Michel. Ces derniers jours n'étant pas si génial que cela (pour des raisons différents, grâce à mes faiblesses autant qu'aux circonstances) j'ai passé beaucoup de temps à lire (rien nouveau, je sais). Alors, j'ai fini La mort est mon métier dans deux, trois jours. Quel bouquin!

La première partie je trouvais beaucoup moins persuasive que la deuxième, dont celle-là Merle décrit l'adolescence de Lang (Rudolf Hoess en vérité, le commandant d'Auschwitz). J'ai trouvé les explications de Merle un peu trop simple dans cette partie, le père cruel, la religion qu'il grandit à détester, l'officier qui lui apprend aimer l'Allemagne, après la chômage, la faim des années de Weimar. Peut-être tout cela et même vrai, je n'en sais rien, et la biographie de Hoess m'est complètement inconnu, mais le portrait semble plutôt à une caricature qu'une vraie personne parfois. Évidemment, et toujours, je critique trop, même la première partie a été super, mais comment vous devriez savoir maintenant, je suis critique.

Dans la deuxième partie Merle décrit comme Hoess devient plus en plus important dans la NSDAP, au début dans le SA, il entre dans le SS et devient même un protégé de quelque sort d'Himmler. Il est nommé commandant d'Auschwitz, même quand il préfère se battre en Russie, et Lang (le protagoniste) commence a raconté d'une manière froide, exacte et sans émotion ses tentatives d'améliorer le camp. Au début comme un camp de travail après quelque temps comme un camp de mort. Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup a ajouté, je suis allemand (mon passeport le dit en tout cas) et je me rends compte de l'histoire. Elle est déprimante. L'odeur d'Auschwitz a dû être horrible (désolé mon français est nul, mais je ne trouve pas un meilleur mot) tout le monde y parle. La femme de Lang au milieu de son séjour à Auschwitz a dû découvrir ce que son mari fait, quel horreur. Hoess a été convaincu jusqu'à la fin qu'on ne peut pas le condamner, lui ayant rempli les ordres seulement. Les victimes ne disent rien dans le livre, pas un seul mot, juif, homos, socialistes/communistes, tsiganes (ai-je oublié quelqu'un?), je réaliste qu'il y avait quelques émeutes et Merle dont parle, mais, la silence diffuse l'horreur même plus. Il y a un officier du SS qui se suicide, plus capable de soutenir les sons des victimes dans leur chambre de mots. Évidemment on développe de la sympathie pour cet homme, mais pourquoi? Le suicide n'est-il pas seulement une autre manière de la peur? Il préfère de finir sa vie que faire quelque chose pour ces victimes. Non, il n'aurait pas pu arriver à obstruer beaucoup, mais mourir en essayant n'est pas mieux que s'enfuir?

Lisez-le. La seule chose que moi je ne peux jamais comprendre ayant lu les bouquins quelque chose sur ce sujet, c'est comment on ne peut pas tirer certains leçons. Le nationalisme est mort, je ne peux pas être fier d'un pays, si un pays est capable d'un act comme ce-là. La croyance ne vaut rien, à qui ou à quoi pourrait-on croire? Dieu? Une philosophie? Une façon de gouverner? La morale?

Wednesday, November 05, 2008

The election and stuff

  • Thanks to all you Floridians and North Carolinians (and everyone else) for restoring my faith in the American people that had been fundamentally destroyed in 2004.

  • The super majority didn't work out, shame. I guess that was being overtly optimistic though.

  • Ted Stevens seems to have gotten reelected to the Senate? That guy was sentenced to prison only a few days ago and these morons put him back into office?

  • Talking about a trouncing by the way. Obama winning two maybe three slave states, plus Florida, plus Ohio.

  • Funny how all these states I like for a variety of cultural reasons all voted for McCain. Tennesse (Memphis (the Sun Studios!), Nashville (Hank, Waylon, Willie), Mississippi (Faulkner, the Delta, the Hill Country), Louisiana (New Orleans (Fats, Toussaint, Prof Longhair, Bobby Marchan...), Jerry Lee), West Virginia (Hasil Adkins, Copperhead Road).

  • Benton, Will, Trav...I am disappointed :)

  • Be interesting how Mr 'Yes-we-can' will perform now that he actually has to do something.

  • I've said this before, I'll say it again, sometimes I wish that I were less cynic. Don't think I can help it though.

Monday, November 03, 2008

Les Chouans

Balzac. Ce bouquin m'a sérieusement fatigué. L'histoire tragique d'une amour entre une républicaine et un comte. Mais, mais quoi? Tout cela sert à rien, la femme passe des mois (ou des pages) en assurant que le comte lui aime vraiment, elle n'en est jamais sûr et l'aime autant parfois qu'elle le déteste des autres fois. Et oui, j'ai fait des choses bête à cause d'amour (ou ce que j'ai pense a été de l'amour) mais ces deux risquent n'importe quoi (la vie de vingt-trente hommes par exemples) pour se rencontrer pendant cinq minutes (et disputer pendant ce temps). Fatigant. De plus Balzac n'écrit pas d'une façon captivante (dans ce livre et à mon avis en tout cas). Dit-on comme ça, je suis heureux que j'en aie fini, je peux commencer un autre bouquin.