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Saturday, April 24, 2010

Les Justes sont le vrai visage de la France ?

Nicole Guedj, présidente de la Fondation France-Israël, réclame dans un entretien que:
en France "on a tendance à ne penser qu'aux Français qui ont collaboré, mais il y en a eu beaucoup d'autres qui se sont levés pour s'opposer à la barbarie nazie et sauver des juifs, au péril de leur vie. [...] Les Justes sont le vrai visage de la France."

La Fondation France-Israël organise entre autre des voyages des enfants et des petits enfants des Justes en Israël. Sans doute afin d'améliorer les relations franco-israélien, aider la compréhension entre les deux sociétés, rappeler à fois de la Shoah et des justes. Aussi afin de démontrer la situation précaire et dangereuse de l'Israël d'aujourd'hui surtout envers l'Iran d'Ahmadinejad - du lobbying quoi. Cela est ce que je crois sont leurs motives en tout cas. J'en sais rien vraiment et je m'en fous un peu aussi. Cela ne me concerne pas finalement.

Au contraire je trouve hallucinante l'interprétation de l'histoire que Mme Guedj met on offre ici. Tout d'abord, j'ai l'impression qu'en France on ne parle presque jamais de la collaboration mais tout le temps de la résistance. C'est comme si la France a été dominé par un grand nombre des résistants quand en réalité ils n'ont été qu'une petite minorité (j'ai lu le chiffre de 15,000 en 1945 à Paris une fois).

Mme Guedj va même plus loin, elle réclame que les Justes seraient le vrai visage de la France. Je trouve cela presque un contourment de l'histoire. Les premiers loi discriminant des juifs ont été passés par Vichy avant que les allemands aient mis de la pression. La grande rafle à Paris n'aurait été possible sans le soutien des milliers de flics français. L'endroit le plus sûr pour les juifs en France a été la zone occupée par les Italiens, les alliés de l'Allemagne!

Je suis bien pour qu'on honore les Justes mais surtout parce que ce qu'ils ont fait a été exceptionnels et pas parce que ils seraient représentative de la France de l'époque.

Wednesday, April 21, 2010

Geschichten aus Sieben Ghettos

Ein weiterer Exilautor, der rasende Reporter Egon Erwin Kisch war mir das erste Mal als linientreuer Parteigenosse gegen den sich emanzipierenden Glaser agitierend bewußt unter die Augen gekommen. Zufälligerweise hatte ich mir kurz vorher eines seiner Bücher gekauft, sonst hätte ich seine Geschichten aus Sieben Ghettos aus reiner Abneigung wohl gar nicht gelesen.

Warum gab es eigentlich in der ersten Hälfte des 20. Jahrhundert so viele faszinierende intellektuelle Weltreisende? Kisch gehört auch in diese illustre (Neruda, Hemingway, Malraux, Céline...) Gruppe, auch wenn seine Prinzipientreue (oder blinde Kommunismusgläubigkeit) ihn wohl in seinen Reportagen über die Sowjetunion beeinflußten, sowie zersetzende Autoren wie Glaser kritisieren und als deutschsprachiger (und -schreibender) Tscheche die Beneš-Dekrete befürworten ließ. Wer will es ihm verdenken. Unzählig sind diejenigen, welche in dieser Zeit dem Charme der Sowjetunion erlagen und ohne die Umstände dieser Jahre wirklich zu kennen kann ich dieses tragische Fehlurteil nicht bewerten.

Kischs Biographie im Schnelldurchgang also. Aufgewachsen im k.u.k. Prag, Journalist, gilt angeblich als einer Erfinder der literarischen Reportage, Reisender (Australien, China, USA, Europa...), jüdischer Herkunft, spielte eine aktive Rolle im österreichischen Gegenstück zur deutschen Novemberrevolution, in Berlin arbeitend bis von den Nazis 1934 ausgewiesen, amerikanisches und mexikanisches Exil, schließlich sein Tod 1947 in Prag. Dies nur als Hintergrund.

Geschichten aus Sieben Ghettos ist eine Sammlung spannender, faszinierender Kurzgeschichten und Reportagen über jüdisches Leben in Europa im Laufe der Jahrhunderten. Akkurat erscheinede historische Extrakte etwa über die Brüder Fey, welche versuchten während der französischen Revolution Geschäfte zu machen und mit Danton und Chabot unter der Guillotine endeten kontrastieren mit zeitgemäßen Beobachten über (seinerzeit) modernes jüdisches Leben in Paris und Amsterdam. Hinzu kommen Wiedererzählungen jüdischer Moralgeschichten, welche auf diesen sehr typischen osteuropäisch-jüdischen Humor (frei nach Shlomo Sand würde ich behaupten, daß dieser nicht allgemein jüdisch sei) aufbauen, welchen ich einfach toll finde. Schlichtweg ein wirklich empfehlenswertes Büchlein.

Monday, April 19, 2010

Short linguistical remark

Living in France, I am quite regularly asked 'de quelle origine je serais.' In Germany of course the question would be: "Woher kommst Du?" I feel this linguistical difference (What are my origins/sources vs Where are you from) stands for the differing perceptions of nationality in Germany and France. In France one is French if one has a passport, even if one lives here to some extent. When I meet someone on the basketball court (like yesterday) and we start talking, his assumption is that I am French, yet he wants to know where my slight (or massive depending on your point of view) accent stems from. When that same encounter takes place in Germany, the assumption is that the not-accent-free person is not German. This is not intended as some kind of a racist charge against Germans (far from it because trust me the French can give the Germans a run for their money most days of the week) but instead seems to point to a larger problem of integration into Germany which is far more difficult (if not impossible) as long as being German is defined by one's roots not one's life. In France (and the United States btw) where nationality is not based on blood but instead on the adherence to some (ill-defined of course) greater belief the situation is completely different.

Sunday, April 11, 2010

Une vie

Je ne me étais pas attendu à beaucoup en achetant Une vie de Guy de Maupassant dans une friperie de bouquin bretonne. Un autre nom classique de la littérature française à découvrir superficiellement sans que je me sens extrêmement obligé de lire un deuxième ou troisième livres de cet auteur (Balzac et Voltaire). Loin de ça. Maupassant m'a vraiment impressionné en fait et après cette lecture je le placerais dans la même classe que des auteurs (français) comme Sartre (1, 2, 3, 4, 5) ou Malraux (1, 2). Il est bien différent évidemment. Je comparerais Une vie plutôt avec Madame Bovary ou Main Street de Sinclair Lewis. La déscription des souffrances d'une femme dans son mariage et dans sa vie en général.

L'histoire d'Une vie n'est pas très nouveau ou excitant comme soi. Une jeune femme se marie et voit sa vie se dégrader d'une façon déprimante. Maupassant réussit à entraîner son lecteur avec lui avec une force qui est impressionnant. Chaque fin de chapitre m'est trouvé déprimé pour le sort de l'héroïne, et des femmes de cette époque en général. L'auteur est presque cruel ou sadique dans ses descriptions de ce qui arrive à Jeanne, mais cela démasque avec une force frappante l'hypocrisie et l'inutilité de la religion, de l'église, de la noblesse et ses allures vide de sens. Vraiment très, trés recommandable comme bouquin.