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Monday, July 21, 2008

Le sursis

Jean-Paul Sartre de nouveau. Je n'avais aucune idée que son livre, que je m'avais acheté à l'occasion, l'Âge de raison est le premier d'un trilogie. Le sursis appartient à Les chemins de la liberté (et je vais commencer le troisième La mort dans l'ame ce soir). De plus, je n'avais pas d'image de Sartre vraiment. J'en ai connu son nom, sa femme (de laquelle je dois lire quelque chose aussi d'ailleurs) et sa visite à Baader à Stammheim et la façon dont il les (le RAF) a cru leur propaganda. Respect entre un intellectuel célèbre alors, mais rien de plus.

Le sursis
a beaucoup fait pour changer de cet avis. Sans exageré, je n'ai pas encore lu trop de livres aussi fort. Putain, si je n'étais pas croyant, je le comparerais à Faulkner. Sartre décrit, utilisant le même personnage qu'au premier bouquin en plus que quelques caractère nouveaux, sept jours en septembre 1938. IL écrit dans une façon très difficile à suivre, échangeant les points de vues des characters au même paragraphes ou même phrases parfois. De plus il y a plusieurs fil de récit, et caractères, beaucoup d'entre eux n'ont pas la moindre relation. Lire ce bouquin, n'est pas alors une tâche facile toujours, mais se concentrant et lisant pendant quelques temps sans pause mérite l'effort.

Sartre réussit à décrire la France, ses caractères dans un temps très difficile, dès 23 jusqu'au 30 septembre 1938, pendant que les accords de Munich ont été négocié. Ses caractères ont peur d'être mobilisé, de la guerre, d'être seul, d'être obligé à partir (de la Tchécoslovaquie), des Allemands. Quelque-uns attendent la guerre plein d'espoir (pour soi-même, pour les juifs allemands, pour les républicains en Espagne), des autres essaient de lutter contre la mobilisation. Tous sont humain, et Sartre a un talent incroyable parfois à décrire ce que ses caractères ressent. Le lecteur ne comprend pas seulement pourquoi les gens réagissent d'une certaine façon, il ressent ses décisions, ses doutes. Surtout la pensée de Mathieu (le caractère principal de la première livre) sur la guerre sont d'une force incomparable. Sartre réussit à faire comprendre le lecteur ce qui s'est passé vraiment dans ces jours où la peur d'Hitler, la peur de la guerre, la mémoire de la première guerre mondiale ont dominé la politique.

Je ne peux pas seulement recommander ce bouquin, il faut que vous le lisiez.

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