J'avais beaucoup entendu parler de Vassili Grossman sans avoir jamais lu quelque chose de lui. Il parait si peu connu en Allemagne au fait que son plus grand œuvre Vie et Destin n'est disponible que dans des versions relativement. Je crains que comme citoyen soviétique qui décrivait l’héroïsme de l'Armée rouge autant que les crimes des Allemands mais aussi la folie du stalinisme il tombait dans un sort de trou de non-attention entre les deux Allemagnes.
De toute manière c'est le prix la raison pour laquelle je me suis acheté son Carnets de Guerre - De Mouscou à Berlin 1941-1945 en français. Ce qui a été u peu bête en rétrospective en considération de la partie importante du livre qui a été écrit par l'historien britannique Antony Beevor.
Grossman était un des correspondants du journal officiel de l'Armée rouge et en tant que journaliste suivait l'armée partout. Dans sa retraite chaotique en 1941 autant que dans ses avancés timides après et finalement la course vers Allemagne et Berlin en 1944-1945. Il fut parmi les premier a Treblinka et a écrit un récit ci-dessus qu'on n'oublie plus facilement. Mais Grossman bien que communiste et patriote soviétique (il est né en Ukraine) n'est pas aveugle comme la plupart de ses contemporains, il voit aussi le pillage et surtout les viols commises par l'Armée rouge une fois qu'elle était en Allemagne elle-même.
Ce Carnets est une sélection qui a été faite par Beevor qui les liés avec des commentaires extensives afin de les introduire voire les mettre dans leurs contextes. Et la combinaison de ces deux est impressionnante. Grossman le grand écrivain et humaniste dont il faut vraiment que je lise plus et Beevor l'historien militaire de la deuxième guerre mondiale par excellence qui nous aident à comprendre l'autre.
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