L'Amant de Marguerite Duras. Prix de Goncourt en 1984 (et alors le deuxième lauréat que j'ai lu après Jonathan Littel). Duras y raconte son enfance en Indochine colonisé dans les années 1930 à travers une jeune protagoniste de 15 ans. Il est clair qu'elle (l'auteure) s'est largement inspirée de sa vie au même temps, comme toujours dans ces romans, il est beaucoup moins évident combien le bouquin doit à l'imagination.
La jeune protagoniste parle surtout de son premier amant qui elle trouve à travers la frontière raciale et sociale qui séparait les européens des asiates en ce temps et cet endroit. On trouve tout un mélange de sensation difficile à différencier dans cette relation. L'homme est riche, la fille vient d'une famille pauvre et se faisait habiller provoquant par sa mère pour des raisons sinistres; l'homme est chinois et la relation échoue finalement à cause du racisme venant de ce côté et pas (seulement) des européens; l'homme, finalement, est beaucoup plus âgé que la jeune fille. Duras soulève des questions dans le lecteur sans qu'elle les résout (ou peut-être elle ne les voit même pas comme des questions).
Le livre n'est pas seulement celui d'un amour interdit, mais décrit plutôt le début de la vie adulte de sa protagoniste. Elle se positionne dans sa famille, envers son frère aîné haïné et le cadet aimé, sa mère protectrice mais pauvre, seule et proxénète d'un certain sens.
Composé des courtes paragraphes sans liaison ou chronologie L'Amant est difficile d'entrer dedans mais très remarquable une fois qu'on l'est. Le seul aspect dérisoire pour moi a été la concentration absolue portée sur la jeune fille, certains autres personnages (le frère cadet surtout) restent très flous et sans que le lecteur (voire moi) les comprends tout a fait.
La jeune protagoniste parle surtout de son premier amant qui elle trouve à travers la frontière raciale et sociale qui séparait les européens des asiates en ce temps et cet endroit. On trouve tout un mélange de sensation difficile à différencier dans cette relation. L'homme est riche, la fille vient d'une famille pauvre et se faisait habiller provoquant par sa mère pour des raisons sinistres; l'homme est chinois et la relation échoue finalement à cause du racisme venant de ce côté et pas (seulement) des européens; l'homme, finalement, est beaucoup plus âgé que la jeune fille. Duras soulève des questions dans le lecteur sans qu'elle les résout (ou peut-être elle ne les voit même pas comme des questions).
Le livre n'est pas seulement celui d'un amour interdit, mais décrit plutôt le début de la vie adulte de sa protagoniste. Elle se positionne dans sa famille, envers son frère aîné haïné et le cadet aimé, sa mère protectrice mais pauvre, seule et proxénète d'un certain sens.
Composé des courtes paragraphes sans liaison ou chronologie L'Amant est difficile d'entrer dedans mais très remarquable une fois qu'on l'est. Le seul aspect dérisoire pour moi a été la concentration absolue portée sur la jeune fille, certains autres personnages (le frère cadet surtout) restent très flous et sans que le lecteur (voire moi) les comprends tout a fait.
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