J'ai l'impression que la langue française me pose toujours des problèmes quand il s'agit de la littérature dans le sens que j'ai besoin de plus de temps pour accrocher à un livre. Pour certains cela arrive trop tard pour que je puisse vraiment y profiter, pour Suite française d'Irène Némirovsky - qui consiste de deux parties plus ou moins liés - j'ai commencé à m'y mettre vers la deuxième tiers de la première partie et surtout dans la deuxième partie.
Némirovsky a été un écrivaine française d'origine russe connue même avant la guerre qui écrivait ce livre sur des routes françaises entourés par une France en déroute - l'armée, des civils, les riches, les pauvres. Étant juive, Némirovsky continuait cette vie sous la persécution des allemands même après l'Armistice. Elle meurt à Auschwitz tel que son mari, ces enfants garde son dernier romain et le publie des décennies plus tard.
L'auteure peint une tableau d'une déroute presque incroyable. Une société qui dégénère dans un chacun pour soit dont le meurtre cruel - presque incrédule - d'un prêtre par ses charges, des jeunes adolescents et criminels. Dans la bouche d'un de ces personnages le plus vain, naïf et comme tel presque pitoyable, elle rend un jugement visionnaire:
Mais Némirovsky se garde une humanité impressionnante, la deuxième partie du livre montre l'occupation d'une petite village pars des allemands et comment les liens se développent entre les soldats allemands et - surtout mais pas seulement - des jeunes filles françaises. Pour la première fois dans un livre non-allemand de ma connaissance, les allemands ici - surtout un - sont montrés comme des individus et pas comme un masse des êtres abrutis et dénoué des sentiments. Il est vrai que Némirovsky ne se rendait sans doute pas compte de son avenir, de la Shoah et de son - court - avenir personnel à elle.
De son journal personnel cité dans l'annexe:
Némirovsky a été un écrivaine française d'origine russe connue même avant la guerre qui écrivait ce livre sur des routes françaises entourés par une France en déroute - l'armée, des civils, les riches, les pauvres. Étant juive, Némirovsky continuait cette vie sous la persécution des allemands même après l'Armistice. Elle meurt à Auschwitz tel que son mari, ces enfants garde son dernier romain et le publie des décennies plus tard.
L'auteure peint une tableau d'une déroute presque incroyable. Une société qui dégénère dans un chacun pour soit dont le meurtre cruel - presque incrédule - d'un prêtre par ses charges, des jeunes adolescents et criminels. Dans la bouche d'un de ces personnages le plus vain, naïf et comme tel presque pitoyable, elle rend un jugement visionnaire:
Il les avait vu sur la route ceux-là et leurs pareils, il se rappelait les voitures pleines d'officiers qui fuyaient avec leurs belles malles jaunes et leurs femmes peintes, les fonctionnaires qui abandonnaient leurs postes, les politiciens qui dans la panique semaient sur la route les pièces secrètes, les dossiers, les jeunes filles qui après avoir pleuré comme il convenait le jour de l'Armistice se consolaient à présent avec les Allemands. 'Et dire que personne ne le saura, qu'il y aura autour de ca une telle conspiration de mensonges que l'on en fera encore une page glorieuse de l'Histoire de France. On se battra les flancs pour trouver des actes de dévouement, d'heroism.'
Mais Némirovsky se garde une humanité impressionnante, la deuxième partie du livre montre l'occupation d'une petite village pars des allemands et comment les liens se développent entre les soldats allemands et - surtout mais pas seulement - des jeunes filles françaises. Pour la première fois dans un livre non-allemand de ma connaissance, les allemands ici - surtout un - sont montrés comme des individus et pas comme un masse des êtres abrutis et dénoué des sentiments. Il est vrai que Némirovsky ne se rendait sans doute pas compte de son avenir, de la Shoah et de son - court - avenir personnel à elle.
De son journal personnel cité dans l'annexe:
Je hais cet esprit communautaire dont on nous rebat les oreilles. Les Allemands, les Français, les gaullistes s'entendent tous sur un point: il faut vivre, penser, aimer avec les autres, en fonction d'un État, d'un pays, d'un parti. Oh, mon Dieu ! je ne veux pas !
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