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Wednesday, July 29, 2009

L'Espoir

L'Espoir est le deuxième livre d'André Malraux que j'ai lu après La Condition Humaine il y a quelques mois. A l'époque je n'avais pas trop regardé qui était Malraux. Je savais seulement qu'il a été dans le gouvernement de de Gaulle et que Chirac lui a fait entrer au Panthéon. Maintenant je viens de lire sa biographie sur Wikipedia. Quel homme (désolé pour ce preuve de sexisme, mais quel être humain n'a pas le même effet), quelle vie. Il a passé du temps en Indochine, s'est fait arrêter là-bas, a été volontaire en Espagne faisant la guerre pour la République, a été actif dans la résistance, a commandé une compagnie française conquérant Allemagne et est finalement devenu Ministre. Putain (désolé de nouveau, mais vraiment, quelle vie).

L'Espoir suive un groupe de militaires républicains dans la guerre civile espagnole. La plupart entre eux sont des volontaires internationaux et des aviateurs. Malraux peint l'image d'une guerre d'idéalistes, des anarchistes, des communistes, des syndicalistes, des paysans, des ouvriers, des intellectuelles gauchistes. Tous luttent ensemble afin de préserver la république contre les fascistes. Comme Malraux le raconte, c'est l'histoire des idéaux contre les armes. L'armée contre les miliciens, mal équipés, mal nourris. Les fusils contre les avions, contre les tanks. Malraux fait croire au lecteur (et j'aime bien penser qu'il est vrai) que ces troupes ont été inspirés par la solidarité plus que d'autre chose. Même si on sait que la république est censée d'échouer, on est empli de respect pour ces gens, pour cette tentative héroïque si vaine.

Le livre est très difficile à suivre parfois avec beaucoup de personnage qui ne sont rarement introduit. Quand même on arrive à concevoir une compréhension de cette guerre de sa coté républicain en tout cas. Le chaos, la désorganisation, la manque de ressources, la manque de soldats entraînés du camp républicain devient évident. Malraux n'écarte pas les aspects horribles de la guerre. Les blesses, les morts, les obus sur Madrid et leur impact sur la population civile, la fusillade des volontaires par les républicains ('il fallait choisir entre la victoire et la pitié').

Finalement, une citation qui s'applique bien à moi déjà. Peut-être je suis trop vieux déjà, mais j'en suis (un peu) fier au même temps. 'A mon âge, on ne voyage plus sans bibliothèque.'

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