Claude Lanzmann est évidemment surtout connu pour son œuvre documentaire de huit heures sur l'holocaust: Shoah - que je n'ai toujours pas complètement vu. Le Lièvre de Patagonie et son auto-biographie. Elle est longue, l'auteur est convaincu de soi-même d'une manière irritante même fatigante, Lanzmann de plus - comme Malraux dans ses Antimémoires - ressent le besoin de se montrer proche - ami, confidant - d'un grand homme. Pour Malraux c'était de Gaulle, pour Lanzmann ces sont Sartre et à un moindre degré Simone de Beauvoir dont il fut l'amant pendant quelques années.
Cela semble bizarre peut-être alors, mais le livre vaut vraiment le coup. Lanzmann autant qu'il s'aime soi-même à mené une vie intéressante qui lui a fourni à la fois avec des choses à dire et une style de le faire. Sans vrai fil narrative, il saute de la résistance, au Temps Modernes, à Berlin en 1947, en Israël - qu'il décrit comme la réappropriation de la violence par les Juifs - à tout moment et vers la fin il circule autour le grand projet de sa vie, Shoah.
Cela semble bizarre peut-être alors, mais le livre vaut vraiment le coup. Lanzmann autant qu'il s'aime soi-même à mené une vie intéressante qui lui a fourni à la fois avec des choses à dire et une style de le faire. Sans vrai fil narrative, il saute de la résistance, au Temps Modernes, à Berlin en 1947, en Israël - qu'il décrit comme la réappropriation de la violence par les Juifs - à tout moment et vers la fin il circule autour le grand projet de sa vie, Shoah.
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