Achat hasard dans ma librairie préférée à Paris, Désert de Le Clézio est le récit d'une jeune fille sans parente qui grandit dans la pauvreté en Afrique du Nord et qui émigre à Marseille seulement pour retourner dans sa ville d'origine. C'est en parallèle l'histoire d'une tentative vaine des tribus du sud (Mauritanie, Maroc voire Sahara orientale, Algérie & Mali) de lutter contre l'occupation française.
Le Clézio est un voyageur par excellence qui ne paraît pas d'avoir une propre Heimat (chez lui) - ce qui me fascine toujours évidemment. Ayant dit cela Désert offre une narrative triste, glorifiant la passée pré-capitaliste, pré-moderne de ces peuples ainsi que la principale protagoniste qui ne convainc pas complètement. Je comprends le sentiment, je suis même d'accord avec l'idée fondamentale derrière, mais je suis toujours suspicieux d'une telle glorification qui ne contient que peu de relativisation. Pour référencer mon grand idole - je suis désolé d'être si prévisible - qui Le Clézio cite comme influence importante aussi, Faulkner regrette aussi la morte d'une région, d'un peuple d'une certaine manière, mais il le fait en étant conscient des défauts de ce peuple et en les montrant au même temps qu'il y a cette tristesse d'une perte dans ces romains.
Le Clézio n'a pas cette distance pour être plus critique tout en étant admiratif, peut-être il n'en a pas parce que contraire à Faulkner il ne fait pas parti des gens qu'il décrit. Il parle d'un autre utopique pas d'un proche (ou de soi-même) aimé mais conscient de ce qui ne va pas. C'est cela mon grand criticisme d'un livre qu'il fait plaisir à lire, l'auteur se rend trop dans la nostalgie, le sentiment. Il ne décrit pas ce qui a été mais ce qui il aime bien regretter.
Le Clézio est un voyageur par excellence qui ne paraît pas d'avoir une propre Heimat (chez lui) - ce qui me fascine toujours évidemment. Ayant dit cela Désert offre une narrative triste, glorifiant la passée pré-capitaliste, pré-moderne de ces peuples ainsi que la principale protagoniste qui ne convainc pas complètement. Je comprends le sentiment, je suis même d'accord avec l'idée fondamentale derrière, mais je suis toujours suspicieux d'une telle glorification qui ne contient que peu de relativisation. Pour référencer mon grand idole - je suis désolé d'être si prévisible - qui Le Clézio cite comme influence importante aussi, Faulkner regrette aussi la morte d'une région, d'un peuple d'une certaine manière, mais il le fait en étant conscient des défauts de ce peuple et en les montrant au même temps qu'il y a cette tristesse d'une perte dans ces romains.
Le Clézio n'a pas cette distance pour être plus critique tout en étant admiratif, peut-être il n'en a pas parce que contraire à Faulkner il ne fait pas parti des gens qu'il décrit. Il parle d'un autre utopique pas d'un proche (ou de soi-même) aimé mais conscient de ce qui ne va pas. C'est cela mon grand criticisme d'un livre qu'il fait plaisir à lire, l'auteur se rend trop dans la nostalgie, le sentiment. Il ne décrit pas ce qui a été mais ce qui il aime bien regretter.
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