Malheureusement j'ai laissé trainé la critique de ce petit livre beaucoup trop de temps et sans les impressions immédiates cet exercice ne vaut plus beaucoup trop souvent. Berlin, deux temps trois mouvements d'une certaine manière est une déclaration d'amour à Berlin de quelqu'un qui y a vécu (1985-1991) et qui se connait dans son histoire littéraire et intellectuelle avec une lucidité qui est impressionnante. D'une autre manière on pourrait réclamer que le livre sert comme guide touristique pour les sophistiqués qui ne voient pas l'intérêt du guide de masse du voyageur supposé individuel (Lonely Planet).
Je me suis bien retrouvé dans un livre qui décrit un Berlin que je connais à peine (à cause de mon âge à l'époque) mais dont je retiens un vif souvenir de mon adolescence qui se passait au même temps que la disparition de ce Berlin. Beaucoup de nostalgie, un peu de tristesse et d'amertume et le doute si - autant que je voudrais bien revenir vivre dans ma ville natale ('meine einstige Bleibe nicht meine Heimat' frei nach Peter Handke) de nouveau - je devais le faire simplement parce que cette ville à laquelle je tiens n'existe plus.
Berlin, en somme, est en train de devenir une ville comme les autres. D'où qu'on pourrait se détacher. Ou ne plus y poursuivre, dans une nostalgie troublé, que le souvenir de ce qui en faisait l'altérité, la violente, irrémédiable et dramatique originalité.
Je me suis bien retrouvé dans un livre qui décrit un Berlin que je connais à peine (à cause de mon âge à l'époque) mais dont je retiens un vif souvenir de mon adolescence qui se passait au même temps que la disparition de ce Berlin. Beaucoup de nostalgie, un peu de tristesse et d'amertume et le doute si - autant que je voudrais bien revenir vivre dans ma ville natale ('meine einstige Bleibe nicht meine Heimat' frei nach Peter Handke) de nouveau - je devais le faire simplement parce que cette ville à laquelle je tiens n'existe plus.
Berlin, en somme, est en train de devenir une ville comme les autres. D'où qu'on pourrait se détacher. Ou ne plus y poursuivre, dans une nostalgie troublé, que le souvenir de ce qui en faisait l'altérité, la violente, irrémédiable et dramatique originalité.