Milan Kundera (récemment dans les actualités de nouveau à cause de son passé apparemment collaboratrice avec le service secret tchèque) a avec L'insoutenable légèreté de l'être un bouquin très difficile à décrire. Très bien, mais très difficile à capter. On y trouve des nouveaux chapitres tous les deux pages. La perspective change entre quatre caractères parfois racontant le même incident et un narrateur qui se réclame d'être l'auteur lui-même. De plus le roman traite au moins deux sujets majeurs, c'est d'abord un décrit du printemps de Prague en 1968 et la répression des intellectuels après mais au même temps une narrative philosophique sur les humains et les relations amoureuse entre eux.
Tomas n'est pas seulement un docteur qui souffre de ses (peu d') actions politiques mais aussi le compagnon de long-terme de Tereza qui n'arrive pas à vivre sans elle mais la trompe constatement. Tereza est une photographe de la rue et des manifestations et la femme qui se pousse dans la vie de Tomas, qui souffre énormément de ses infidélités sans qu'elle peut se laisser de lui. Sabrina est la légèreté, la concubine, jamais la compagnon; Franz est la pesanteur, jamais l'amant, toujours le mari.
J'ai beaucoup aimé les monologues intérieurs et philosophiques de ces caractères. Je ne sais pas si on peut retirer beaucoup de leçon du livre (les êtres humains sont très différents? la vie est vain? ainsi l'amour? les régimes autoritaires ne sont pas bien?). Mais je crois que d'un certain sens c'est cela le message, qu'il n'y en a pas nécessairement.
Ma citation favorite du livre (qui au contraste de ce que je viens d'expliquer clairement prend position et est un message):
"Elle voulait leur dire que le communisme, le fascime, toutes les occupations et toutes les invasions dissimulent un mal plus fondamental et plus universel [...]. L'image de ce mal, c'était le cortège de gens qui défilent en levant les bras et en criant les mêmes syllabes à l'unisson."
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