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Wednesday, January 21, 2009

Les États-Unis ont-ils besoin d'alliés?

Recommandé par un de mes professeurs à Sciences Po Yves Haine développe une théorie des relations entre les États-Unis et l'europe très intéressant dans Les États-Unis ont-ils besoin d'alliés? - Les États-Unis et leurs alliés européens, de la guerre froide à l'Irak. Le titre du livre est un peu trompeur parce que Haine n'est commence pas en 1989 (ou 1991) mais en 1949 (le fondement de l'Otan) et revient même plus tôt à Washington, Madison et Wilson et leur impact sur la politique étrangère des États-Unis.

Haine se prouve très lettré en montrant comme le libéralisme et le réalisme ne réussit pas à expliquer l'existence et (surtout) la continuation de l'Alliance après la disparition du danger soviétique. Il est persuadé qu'il y a un aspect de personnalité, de caractéristique personnelle ainsi que nationale qui a contribué à la création et la persévérance de l'Otan. Haine n'essaie pas d'expliquer trop mais se contente à montrer les défauts du raisonnement libéral et réaliste suivi par une descriptions de quelques situation fondamentale dans l'histoire de l'Otan (Cuba, la réunification allemande, le Kosovo).

Il est persuadé que la guerre en Kosovo marque un 'tournant dans l'évaluation de l'outil atlantique par Washington' et qu'en conséquence les américains ont préféré de mener l'attaque en Afghanistan hors de la structure de l'Alliance même vu la volonté de ses alliés à contribuer à cause des mauvaises expériences de 'la guerre en comité.' Pour moi, et en considération de l'inauguration d'Obama hier, je ne suis pas convaincu si cet éloignement n'a pas été une phase temporaire à cause d'une situation et un Président exceptionel(le). Haine lui-même admet que les alliés aujourd'hui contribuent en Afghanistan dans le cadre de l'Otan, qu'il y avait un processus d'apprentissage de l'administration Bush déjà. Il craint surtout un 'partenariat [qui] [...] se réduisait à une division du travail entre une Amérique se chargeant de la haute intensité technologique et une Europe réduite au rôle de gardien de la paix'. Je partage cette analyse d'un avenir probable, mais ne réussis pas à voir le problème dans cela. Vu le capability gap existant aujourd'hui dans le cadre de la révolution militaire entre les États-Unis et le reste du monde (dont Europe), la rattrapage des européens coûterait beaucoup trop chère. Pourquoi pas profité de l'avantage comparative des européens, le peace-making ou nation-building, alors? Même l'administration Bush vient de réaliser que la dominance des américains dans la seule dimension unipolaire au monde aujourd'hui (la dimension militaire) suffit pour gagner n'importe quelle guerre, mais ne pas assez pour assurer la paix après. Sous Obama une alliance plus équilibré pourrait bien redevenir un contributeur important dans la sécurité occidentale.

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