Le Monde avait un nombre des articles sur la littérature post-coloniale il y a peu de temps suivi par le New York Times réclamant que les français déploraient sans raison la disparition du français vu que la langue reste bien vivant et est parlée aujourd'hui par plus des gens hors de France que en métropole. Alors, j'ai ajouté quelques auteurs francophones mais pas français sur ma liste de bouquins mal famé et déjà beaucoup trop longue. Pour une fois j'ai réussi à lire un de ces livres assez vite.
Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma alors. Auteur ivoirien, tirailleur sénégalais en Indochine (sans être du Sénégal?!), il fait ses études à Lyon seulement pour rejoindre son pays natal peu après. Il est emprisonné et vit la plupart de sa vie en exil (Algérie, Cameroun, Togo). Son livre prend la perspective d'un enfant-soldat et raconte d'une façon picaresque ses expériences en Liberia pendant sa guerre civile (ou plutôt son massacre constant des civils) des années 90. Le texte est à la fois fascinant et dégoutant (dans la nonchalance de la violence) au même temps qu'il ne m'a pas convaincu tout à fait littérairement.
Le narrateur et héros parle (parce que c'est une histoire racontée à la Huckleberry Finn) avec l'aide des plusieurs dictionnaires dans un mélange du patois et du français. Cela est un atout a priori mais devient fatiguant quand le lecteur se fait expliqué trop de fois la signifiance de certains expressions africaines (walahé, faforo). Cette tendance de répétition malheureusement a été une constante du livre en général avec certains motifs, images et situations revenant très souvent. Ce qui est sans doute une façon de souligner leur importance, de mieux faire comprendre le lecteurs, mais j'ai trouvé que cela affecte la lisibilité du bouquin.
Finalement, les personnages restent des stock characters (des personnages sans caractère? sans profondeur? je ne sais pas comment traduire ce terme technique en français) ce qui je trouve déplorable et contre même l'idée d'un roman. J'ai la suspicion que Kourouma a écrit le livre avec des idée précises qui sont d'attirer des lecteurs adolescents peu attirés par des livres qui intellectualisent trop et de démontrer la violence et l'inutilité de ces conflits africaines. Malheureusement cela semble avoir un coût littéraire.
Au même temps, je voudrais bien lire un de les plus anciens livres de Kourouma pour voir si cette théorie tient surtout parce que j'avais l'impression que le livre montre plus de potentiels qu'il ne remplit finalement.
Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma alors. Auteur ivoirien, tirailleur sénégalais en Indochine (sans être du Sénégal?!), il fait ses études à Lyon seulement pour rejoindre son pays natal peu après. Il est emprisonné et vit la plupart de sa vie en exil (Algérie, Cameroun, Togo). Son livre prend la perspective d'un enfant-soldat et raconte d'une façon picaresque ses expériences en Liberia pendant sa guerre civile (ou plutôt son massacre constant des civils) des années 90. Le texte est à la fois fascinant et dégoutant (dans la nonchalance de la violence) au même temps qu'il ne m'a pas convaincu tout à fait littérairement.
Le narrateur et héros parle (parce que c'est une histoire racontée à la Huckleberry Finn) avec l'aide des plusieurs dictionnaires dans un mélange du patois et du français. Cela est un atout a priori mais devient fatiguant quand le lecteur se fait expliqué trop de fois la signifiance de certains expressions africaines (walahé, faforo). Cette tendance de répétition malheureusement a été une constante du livre en général avec certains motifs, images et situations revenant très souvent. Ce qui est sans doute une façon de souligner leur importance, de mieux faire comprendre le lecteurs, mais j'ai trouvé que cela affecte la lisibilité du bouquin.
Finalement, les personnages restent des stock characters (des personnages sans caractère? sans profondeur? je ne sais pas comment traduire ce terme technique en français) ce qui je trouve déplorable et contre même l'idée d'un roman. J'ai la suspicion que Kourouma a écrit le livre avec des idée précises qui sont d'attirer des lecteurs adolescents peu attirés par des livres qui intellectualisent trop et de démontrer la violence et l'inutilité de ces conflits africaines. Malheureusement cela semble avoir un coût littéraire.
Au même temps, je voudrais bien lire un de les plus anciens livres de Kourouma pour voir si cette théorie tient surtout parce que j'avais l'impression que le livre montre plus de potentiels qu'il ne remplit finalement.
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