Il doit être incroyablement difficile de s'essayer dans le même métier que son père ou sa mère et dont celui excelle. Autant plus peut-être si on doit se mesurer pas avec un parent mais avec son mari, son compagnon. Il y en ceux qui réussissent, Klaus ou Heinrich Mann par exemple ou Justin Townes Earle, mais il y en surtout qui n'arrivent pas à sortir de leur médiocrité qui ne semble que plus frappant quand comparé à cet autre personne.
Voici alors Clara Malraux, femme d'André Malraux dans les années vingts, issue d'une famille juive bourgeoise franco-allemande elle grandit à Paris où elle rencontre André et mariât cet homme beaucoup plus pauvre qu'elle d'un coup de foudre. Ils passent deux ans de voyage et plaisir à Paris, en Tunisie, en Allemagne, Autriche et ailleurs quand il réussit à perdre son argent à la bourse. Il faut un moyen de faire de l'argent alors. Et André propose l'idée fantaisiste d'aller en Indochine (Cambodge) afin d'y voler des statues dans des temples peu connus et le vendre aux États-Unis après. Fou. Mais c'est ce qu'ils faisaient. Sans beaucoup de succès vu qu'ils finissent tous les deux en prison. Clara finalement rentre en France et réussisse à lui libérer aussi suite à une campagne basé sur le début de son renommé autant qu'auteur.
Nos vingt ans c'est l'histoire de leur rencontre alors et ces aventures qui suivait. Et pourtant qu'elle est clairement inférieure à son mari en tant qu'auteure, Clara sait raconté cet histoire avec des émotions qui l'accompagnait, pas seulement en Indochine mais aussi avant avec sa famille franco-allemand directement touché par la première guerre mondiale. Elle fait même des références à son futur (en terme de chronologie de sa vie) de résistante pendant la deuxième guerre.
Un couple libre, fou et admirable et un livre qui valait bien son coup.